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3e édition des examens nationaux de licence: Les épreuves lancées pour 693 candidats à Ste Rita

Publié le mardi 23 juillet 2019  |  La Nation
Marie-Odile
© aCotonou.com par Didier Assogba
Marie-Odile Atanasso, La ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, (à D) lors de l`atelier national d’échange des organisations de la société civile et des élus locaux sur la localisation des ODD
Palais des congrès de Cotonou, lundi 21 novembre 2016. Atelier national d’échange des organisations de la société civile et des élus locaux sur la localisation des ODD
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Les candidats à l'axamen national de licence issu de la réforme entreprise par le gouvernement dans l’Enseignement supérieur composent, depuis ce lundi 22 juillet dans les différents centres retenus pour la circonstance. Au lancement des épreuves de la troisième édition de ces examens par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Marie Odile Attanasso, au Ceg Ste Rita, l’occasion lui a été donnée de constater que chaque année, l’effectif des candidats augmente.

Répartis dans vingt-six salles de compositions, avec seize filières, six cent quatre-vingt-treize candidats composent au centre du Ceg Ste Rita pour le compte de l’examen national de licence. Démarré hier lundi 22 juillet, les candidats inscrits dans les filières telles que le journalisme, l’éducation physique et sportive, histoire et géographie, mathématique, Svt, allemand et espagnol, philosophie, mariage et famille, langue française et anglaise, Informatique industriel, génie industriel, Administration des impôts, diplomatie et relation internationales,… planchent sur toute l’étendue du territoire national. Selon les statistiques présentées par le superviseur, Julien Gbaguidi, de trente-neuf filières en 2017, l’examen est passé à cinquante-sept en 2019. Selon ses propos, pour le compte de cet examen, 2233 candidats ont composé en 2017, 5972 en 2018 contre 6 728 en 2019.
Heureux de l’aboutissement des réformes dans le secteur de l’Enseignement supérieur,
Théophile Codjo Sonou, président de l’Association des grandes écoles et instituts universitaires du Bénin, salue l’engagement du gouvernement qui a su prendre cette décision. « Quand l’autorité a parlé, nous y avons cru, parce qu’un certain nombre de promoteurs ne faisaient pas ce qu’ils devraient faire et il fallait aller vers les réformes, pour qu’il y ait une renaissance, une certaine rupture au niveau de l’enseignement supérieur », a-t-il indiqué, tout en félicitant, au nom de tous les promoteurs d’établissement, la ministre et le président de la République.

Le processus ne s’arrêtera pas

Le décret du 29 mars 2017 qui a institué les examens nationaux de licence prend fin au terme de cette troisième édition. Mais loin d’arrêter le cycle, comme le suggère Théophile Codjo Sonou, il faut corriger certaines insuffisances.
La ministre Marie Odile Attanasso souligne que tous les établissements doivent rentrer dans la dynamique parce que le processus ne va pas s’arrêter d’autant que chaque année, il se crée de nouveaux établissements. «On est à la troisième édition et normalement, on devrait mettre fin aux examens nationaux mais aucun des établissements n’est passé à l’homologation. Nous allons donc continuer à accompagner le processus, pourquoi pas l’institutionnaliser », confie la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Elle souhaite que tous ceux qui veulent créer de nouveaux établissements optent pour des filières qui donnent accès à l’emploi aux jeunes. Des formations de courte durée et de qualité. «Pour le gouvernement, s’il n’y a pas d’enseignement supérieur de qualité, il n’y a pas de capital humain de qualité et notre développement va prendre un coup », a expliqué Marie Odile Attanasso. « Il faut plus de détermination et un peu plus de sérieux dans ce que vous faites», poursuit-elle en saluant la clairvoyance du chef de l’Etat qui fait de l’éducation un secteur de développement.

Alexis Meton
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