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Bénin: « sachet hélou », peine perdue pour Sandra Idossou?

Publié le jeudi 25 juillet 2019  |  Beninwebtv
Sandra
© aCotonou.com
Sandra Idossou, présidente de l’Ong ‘’Engagement et action sociale’’
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Sandra Idossou, depuis quelques lustres, fait des pieds et des mains pour dire non à l’usage des sachets plastiques dans son pays, le Bénin. Son cri de cœur, appuyé par une loi adoptée par les députés, reste au point mort.
Le vendredi 3 novembre, les députés de la septième législature ont voté la loi n°2017-39 portant interdiction de la production, importation, commercialisation et utilisation de sachets en plastiques non bio dégradables en République du Bénin. Mais depuis toujours, les marchés béninois grouillent de sachets en plastiques non bio dégradables. Alors que la loi est promulguée donc en vigueur, aucune autorité ne se préoccupe de son application. Les importateurs de sachets continuent leur job au vu et au su des cadres du ministère du cadre de vie et éventuellement des policiers.

Tout se passe comme si certaines lois sont justes faites pour orner les placards. Et, c’est dans cette jungle que Sandra Idossou, visiblement préoccupée par l’assainissement de l’environnement, donne constamment de la voix. Elle a initié plusieurs actions en faveur des sachets bio dégradables. Son initiative « Sachet hélou » semble n’intéresser aucune autorité en charge de veiller à l’application de la loi pour sauver des vies. Il n’est plus un secret pour quiconque que des milliers de Béninois trépassent annuellement du fait de l’utilisation des sachets plastiques. Pire, des études ont prouvé que l’inondation est en partie due à l’enfouissement des sachets non dégradables dans le sol. Pourtant, tout le monde ferme les yeux sur ce qui peut être réprimé avec la dernière rigueur.

Sandra Idossou, en dépit de ses efforts, risque d’être épuisée. Puisqu’en fin, elle aura l’impression d’être en croisade contre les intérêts de la plus grande majorité, des décideurs politiques y compris. Tous sont apparemment complice de la commercialisation du sac aux conséquences désastreuses. L’Etat a la plus grande responsabilité dans cette lutte et les ministères sectoriels doivent tendre la main aux personnes ou organisations volontaires afin d’instaurer les bonnes pratiques dans le pays.
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