Prise d’otage à Pèrèrè : L’éleveur libéré contre 3 millions FCFA

Publié le lundi 29 juillet 2019 | 24 heures au Bénin

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Prise d’otage à Pèrèrè : L’éleveur libéré contre 3 millions FCFA

Le sieur Debo Oumarou, l’éleveur kidnappé à Pèrèrè il y a quelques jours par des braqueurs vient d’être libéré. Il aurait recouvré la liberté contre 3 millions FCFA, alors que les ravisseurs réclamaient au départ 30 millions pour la libération de l’otage.
Selon Deeman Radio FM, « L’otage des braqueurs de la nuit du 24 au 25 juillet a recouvré sa liberté contre 3 millions FCFA. Les ravisseurs demandaient au départ 30 millions FCFA. Finalement, ils accepteront le dixième du montant avant de libérer l’intéressé ».
Selon cette radio locale du septentrion, « la question de l’insécurité dans la commune de Pèrèrè reste intacte ». Ce qui se confirme avec la crainte des populations. Aussi souligne-t-on que « Lors d’un conseil royal tenu vendredi dernier, le chef traditionnel de Pèrèrè sa Majesté Bio Bouké en appelait à la vigilance des populations et à l’action des autorités ».
Debo Oumarou avait été kidnappé dans la nuit du 24 au 25 juillet dernier dans son campement, dans l’arrondissement de Sontou. Après avoir été violemment agressé, il fut conduit à une destination inconnue. Ses ravisseurs parviennent à joindre sa famille au téléphone pour réclamer une rançon de 30 millions FCFA.
L’argent de la rançon a été remis aux braqueurs dans une teckeraie vers la ferme Lolo, à Kpassagambo, à l’entrée de la ville de Parakou.
Debo Oumarou a confié que ses ravisseurs étaient au nombre de cinq. Ils parlaient peuhl et haoussa. Les trois les moins âgés de la bande auraient 18 ans.
Selon son témoignage, au moment du kidnapping, les bandits lui ont demandé l’argent qu’il a perçu de la bête qu’il aurait vendue quelques jours auparavant. Non satisfaits de sa réponse, ils l’ont emmené en lui bandant les yeux avec un casque sur la tête. Il a été séquestré dans la brousse à environ quatre kilomètres à l’ouest de Banhoukpo, non loin du village Tébo.
La recrudescence de l’insécurité s’observe depuis quelques semaines non seulement dans la région septentrionale mais aussi dans d’autres localités du pays.

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