Deux après sa suspension, suivie de sa révocation, Léhady Soglo revient sur les événements qui ont marqué la situation conflictuelle entre lui et l’ex-Préfet Modeste Toboula. Reçu sur l’émission Zapping Live de Vital Panou, l’ancien Maire de la ville de Cotonou a clarifié certains griefs qui étaient portés contre sa personne, notamment la fameuse prime d’escalier.
On en sait désormais un peu plus sur l’histoire de la prime d’escalier agitée aux heures chaudes de la guéguerre entre Léhady Soglo et Modeste Toboula. De quoi s’agit-il réellement? Selon l’ancien Maire, il s’agit d’une histoire montée de toutes pièces. « Je voudrais préciser qu’il n’existe nulle part dans la nomenclature budgétaire un compte intitulé primes d’escalier », a-t-affirmé.
Selon Léhady Soglo, il s’agit plutôt des charges de maintien de l’ordre et de la sécurité prévues par la nomenclature budgétaire. « Les charges de maintien de l’ordre et de la sécurité sont prévues par la nomenclature des comptes, au compte 6585. Et c’est sur cette base qu’une indemnité est payée au profit du Maire pour assurer le maintien de l’ordre sur son territoire. Je voudrais dire que cette prime a été inscrite au budget, elle a été examinée, votée par le conseil municipal et approuvée par le Préfet du Littoral », a-t-il révélé.
Pourquoi moi et non les autres?
Plus loin dans ses explications, l’ancien Maire en exile en France depuis deux ans semble dénoncer une discrimination à son encontre. Pourquoi moi et non les autres? s’est-il demandé quand il a révélé que la prime querellée n’est pas seulement valable à la Mairie de Cotonou. « Je voudrais préciser que cette prime qui m’a été régulièrement payée, est payée aux Maires d’Abomey-Calavi, Porto-Novo, Parakou. Je ne vois pas pourquoi ce qui est fait pour les autres ne le serait pas pour moi? Pourquoi lorsque ces primes sont octroyées aux autres, ça ne pose pas problème; mais lorsqu’il s’agit de Léhady Soglo, on dit qu’il faut le poursuivre et le destituer? » se demande t-il.