«…Le budget du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche s’élève à plus 59 milliards 978 millions de francs Cfa. Les orientations tiennent compte des objectifs que nous nous sommes fixés dans les documents du plan stratégique de relance du secteur agricole et des grandes orientations du gouvernement. Au premier point, nous avons tenu compte de l’amélioration des semences, des rendements et de l’augmentation de la productivité. Au point deux, il s’agit de la diversification des filières agricoles, de l’entreprenariat agricole et du retour des Carder au moment de la décentralisation et de la déconcentration. Les députés ont beaucoup apprécié ces orientations. Vous savez qu’en 2013, nous avons été primés par le programme alimentaire mondial (Fao) parce que le Bénin a réduit la faim de 22% à 8%. C’est dire que nous avons même atteint l’échéance des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd n°1) avant même 2015. Au niveau de la culture d’exportation du coton. L’année passée, nous avons eu 240.000 tonnes plus que la campagne 2011-2012. C’est dire que nous allons augmenter les cultures de rente de façon à générer beaucoup de devises dans notre pays parce que si nous voulons aller vers le développement, nous devons encourager les exportations. Au niveau de certaines cultures, les députés étaient contents. Au niveau du maïs, nous avons atteint la production d’1 million 300 mille tonnes de maïs alors que pour garantir la sécurité alimentaire pour tous les Béninois, il faut juste 900 mille tonnes. Nous pouvons donc garantir une sécurité alimentaire pour tous les Béninois. Au niveau de la culture du manioc, nous sommes premiers dans l’Uemoa et 2ème après le Nigéria dans la sous-région. C’est dire que le projet Pdrt a porté ses fruits et aujourd’hui, nous pouvons nous faciliter de garantir à tous les Béninois la sécurité alimentaire. Pour la promotion de l’entreprenariat agricole. Regardez dans la Vallée du Niger à Karimama et à Malanville, nous avons installé plus de 7.200 jeunes. Aujourd’hui, ça induit un effet d’échelle et nous avons plus de 30.000 jeunes exploitants dans cette vallée. Je crois que pour les quatre autres vallées comme celles de l’Ouémé et du Mono-Couffo, il y a des projets et je crois que nous allons installer beaucoup de jeunes. Mais la priorité est donnée aux agriculteurs modernes, aux agriculteurs sortis des centres Songhaï. Vous savez que déjà, les centres de Zangnanado et de Kétou sont déjà opérationnels. Nous allons créer d’ici à là, 7 autres centres de promotion des jeunes et je crois ainsi que nous allons réussir l’entreprenariat agricole des jeunes… »
