l est question depuis quelques temps de la structuration du directoire du Bloc Républicain à l’instar de l’Union Progressiste qui a un président à sa tête plutôt qu’un présidium. Les envies des uns et des autres nous amènent à avoir trois camps :
D’ un côté Abdoulaye Bio Tchané qui n’a que le soutien de Assane Seïbou au sein du bureau exécutif national pour prendre la tête de ce bureau exécutif. De l’autre, Abimbola Jean Michel qui a le soutien des nagots du Bureau exécutif notamment Okounlola et autres. Enfin, il y a Gbian Robert qui peut se prévaloir du soutien de Gounou Abdoulaye et autres pour prendre la tête du Bureau Exécutif.
Ainsi se présentent les trois camps qui se livrent une guerre larvée pour prendre la tête du Bloc Républicain. Mais aucun des prétendants ne veut faire le sacrifice qui a été celui du président Bruno Amoussou. C’est-à-dire renoncer au parlement et au Gouvernement pour ne se consacrer qu’à la gestion du parti. Les prétendants à la présidence du Bloc Républicain veulent cumuler la présidence du parti, qui avec le Gouvernement (Abdoulaye Bio Tchané), qui avec l’Assemblée nationale Jean-Michel Abimbola et Robert Gbian). Et c’est ce qui inquiète au niveau des militants de ce bloc Républicain.
Pourquoi les prétendants ne peuvent faire un minimum de sacrifice ?
Pourquoi veulent-ils contrôler le parti, la mise en place de ses structures décentralisées tout en conservant leurs postes actuels dans les institutions de la République ? Ne croient-ils pas au parti au point de tout sacrifier pour lui ?
Dans ce cas que gagnerait le parti à laisser sa direction à des gens qui ne croient pas en lui ?
Voilà autant d’interrogations qui mériteraient d’être évoquées publiquement afin que le choix de la présidence du Bloc Républicain ne soit pas un choix par défaut qui pourrait précipiter la chute de ce parti dont la naissance a suscité tant d’espoirs.