Bénin: Albert Tévoédjrè exprime sa déception sur l’état actuel du pays

Publié le vendredi 2 aout 2019 | beninweb tv

© L`événement Précis
Professeur Albert Tévoédjrè
Suite au décès de l’ex Sg des Nations Unies: Les hommages du Prof Tévoédjrè à Kofi Annan

Absent sur la scène politique depuis la création de la Coalition de Djèffa, Albert Tévoédjrè s’est prononcé sur l’actualité politique béninoise dans une interview publiée ce jeudi 1er août 2019 par Afrika Stratégies. Interrogé sur ce qu’est devenu aujourd’hui les acquis de la conférence des vives des la nation, Albert Tévoédjrè n’a pas caché sa déception.
59 ans après l’accession du Bénin à la souveraineté internationale, Albert Tévoédjrè pense qu’il était important pour le Bénin et les autres pays africains de prendre leur indépendance. Pour Albert Tévoédjrè, cette vague d’indépendances qui avait frappé le continent africain permet aujourd’hui à ses fils d’être fiers. En ce qui concerne le Bénin, il a évoqué les actions menées en son temps pour consolider le pays après. « Il y a eu des gens qui ont fait ce qu’ils ont pu pour aider le pays. Il y a eu la conférence nationale… », a-t-il confié à Afrika Stratégies.

Il n’exclu pas un recule dans la sauvegarde des acquis de la conférence des forces vives de la nation; mais il garde espoir que tout sera mis en place. « (…) ce qui se passe aujourd’hui n’est pas conforme à ce qui a été dit à la conférence nationale. Donc j’aurais évité ce qui se passe aujourd’hui point final, comprenez ce que je vous dis et ça suffit… On a reculé peut-être, mais on reprendra le dessus, ça passera, tout passe…le Bénin va se relever, tout passera, les hommes sont tous de passage », a-t-il ajouté.

Prière et travail…
Albert Tévoédjrè qui s’est retranché dans sa maison de retraite « La Maison africaine de la paix, Théophania » depuis plusieurs mois invite les Béninois à prier pour le pays. Et pour un vrai développement, il souhaite que tout le monde se mettre véritablement au travail à l’instar des autres pays cités en exemple en matière de développement. A 90 ans, « Frère Melchior » estime qu’il a fini, et qu’il n’a plus rien à dire.

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