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Gestion des conventions relatives à l’environnement: Les parties prenantes évaluent les principaux outils

Publié le jeudi 8 aout 2019  |  La Nation
Grossesse
© aCotonou.com par DR
Grossesse en milieu scolaire
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Les parties prenantes du projet sur les principaux outils d’évaluation environnementale renforcent leurs capacités à Cotonou dans le cadre d’un atelier de deux jours démarré hier mercredi 7 août. Les participants vont, à l’occasion, s’outiller en vue d’élaborer de meilleurs rapports sur l’état de l’environnement au Bénin.

L’objectif de l’atelier sur les principaux outils d’évaluation environnementale est de faire connaître les exigences environnementales des partenaires ou celles d’autres pays, contribuer à améliorer l’établissement par l’Etat béninois des rapports sur l’état de l’environnement, d’après les explications du directeur adjoint de la Programmation et de la Prospective du ministère du Cadre de vie et du Développement durable, Sourou Louis Bossa, représentant le ministre. Ce qui fera des participants, des cadres outillés dont l’expertise intègre les standards internationaux en matière d’évaluation environnementale qui s’affirme de jour en jour en lien avec l’évolution des technologies. L’atelier s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement des capacités nationales pour la gestion des conventions relatives à l’environnement en lien avec les objectifs de développement durable et la mise en place d’un système d’informations statistiques, coordonné par Ibila Djibril. Selon ce dernier, l’évaluation environnementale conduit à prendre en compte l’environnement dans son ensemble à savoir la biodiversité, le climat, l’eau, l’air, le sol, les terres, le paysage, la santé humaine, les biens matériels, le patrimoine culturel… ainsi que les interactions entre les différents facteurs.
Au nombre des principaux outils d’évaluation, il y a l’étude d’impact environnemental, l’audit environnemental, la procédure d’audience publique sur l’environnement et les plans d’urgence. « Ces différents outils en vigueur au Bénin seront méthodiquement abordés et commentés par ceux utilisés par nos partenaires tels que la Banque mondiale, le Fonds pour l’environnement mondial (Fem), le Fonds vert pour le climat et le Fonds d’adaptation », a expliqué le représentant du ministre. Louis Bossa indique que la raison d’être de toute évaluation environnementale est d’évaluer suivant les cas, l’ensemble des impacts d’une politique, d’un programme ou d’un projet sur l’environnement dans l’optique de mettre en œuvre, le plus en amont possible, une démarche d’évitement, de réduction et de compensation (Erc) de ces impacts, de pouvoir justifier les choix et de présenter des alternatives pertinentes.
In fine, l’évaluation environnementale doit permettre d’éclairer utilement le public et l’autorité décisionnaire quant à la pertinence non seulement économique et sociale d’un projet mais aussi et avant tout environnementale. Au-delà d’une exigence légale suite à la loi 98-030 du 12 février 1999 portant loi-cadre sur l’environnement en République du Bénin, poursuit-il, le principe d’évaluation découle d’un consensus international consacré par le Sommet de la planète terre de Rio de 1992 mais dont les éléments précurseurs ont été essentiellement l’œuvre de l’Agence américaine de protection de l’environnement. Soulignons que l’atelier se déroule sous la conduite d’un collège de quatre experts


Alexis Meton
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