Les députés à l’Assemblée nationale se retrouvent ce jour au Parlement au Palais des gouverneurs à Porto-Novo pour une séance dans le cadre de la 5ème session extraordinaire de l’institution pour le compte de l’année 2019, session ouverte le lundi 5 août dernier. Deux points sont inscrits à l’ordre du jour de cette séance plénière, les députés examineront le projet de budget du Parlement pour le compte de l’année 2020. Aussi, adopteront-ils la clé de répartition des sièges à pourvoir pour la désignation de leurs représentants au Conseil d’Orientation et de supervision pour la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi). En ce qui concerne le Cos-Lépi, les députés désigneront leurs représentants conformément aux dispositions du Code électoral en son article 137 qui dispose : « Le Conseil d’orientation et de supervision est composé de onze (11) membres désignés comme suit : cinq (05) députés par la majorité parlementaire ; quatre (04) députés par l’opposition parlementaire ; du Directeur général de l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique ; du Directeur du service national en charge de l’état civil. Les députés sont désignés chaque année pendant la période de mise à jour à savoir du 1er juillet au 31 janvier. En tout état de cause, aucun député ne peut siéger plus de deux (02) fois dans le Conseil d’orientation et de supervision au cours d’une même législature ». Selon la configuration de l’Assemblée nationale, 8ème législature avec 46 députés pour le groupe parlementaire Union Progressiste (UP) présidé par le député Marcellin Ahonoukoun et 37 députés pour le groupe parlementaire Bloc Républicain (BR) présidé par le député Jean-Michel Abimbola, il ne devrait pas avoir trop de tergiversations pour dégager les noms des 9 représentants du Parlement au Cos-Lépi. De sources proches de la Commission des lois, de l’administration et des droits de l’homme présidée par le député Orden Alladatin, 5 sièges reviennent au groupe parlementaire UP et 4 sièges au groupe parlementaire BR. Néanmoins, il faudra certainement des conciliabules au sein de chaque groupe parlementaire pour le choix des députés qui iront représenter l’institution parlementaire.
Par ailleurs, les députés devront aussi désigner leurs représentants dans les démembrements du Cos-Lépi toujours en conformité avec les dispositions du Code électoral en son article 148 qui prévoit : « …Chaque année et de façon ad hoc, il est créé par le Conseil d’orientation et de supervision, sur proposition de l’Agence nationale de traitement, une Commission communale d’actualisation. La Commission communale d’actualisation exerce ses compétences dans les limites du ressort territorial de la commune. Elle est composée de trois (03) membres dont : le responsable du service en charge de l’état civil et de la population de la commune ; un (01) représentant désigné par la majorité parlementaire ; un (01) représentant désigné par l’opposition parlementaire. Ils sont désignés en tenant compte des critères de compétence technique et de moralité. Ils doivent être résidents dans la commune »