Le parti communiste du Bénin (Pcb) en conférence de presse ce jeudi 8 août 2019 à la bourse de travail a fustigé l’évaluation prévue pour le 24 août prochain. Philippe Noudjènoumè pense que c’est une manière pour le gouvernement de torturer moralement les enseignants.
Le parti communiste du Bénin ne comprend pas la logique encore moins la loi qui sous-tend une évaluation d’un enseignant pourvu d’un diplôme professionnel dans les formes que prévoit le gouvernement. Pour le premier secrétaire général du parti, tout enseignant devrait être évalué en situation de classe. Vouloir déroger à cette norme doit susciter des remous dans le rang des concernés. « Le gouvernement choisit de faire composer des enseignants déjà professionnels en mathématiques, histoire-géo, anglais, physique exactement comme des élèves du cours secondaire et d’université, autrement dit, en matières générales ! », s’exclame Philippe Noudjènoumè.
Pour le conférencier, la seule méthode qui vaille pour évaluer un enseignant reste l’évaluation en situation de classe. Encore que le gouvernement dit vouloir identifier les besoins afin d’en apporter les solutions idoines. Le professeur de droit ne comprend pas pourquoi on a choisi d’évaluer des professionnels en la matière dans des disciplines d’ordre général. Il invite donc le gouvernement à revoir sa copie si tant est que l’idée principale reste l’apport des solutions et non le licenciement des gens qui ont capitalisé des années d’expérience.