Le ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané, a parrainé, samedi 10 août dernier, l’ouverture de la conférence sur la jeunesse à Djougou. C’était en présence des cadres et autorités politico-administratives de la région, à la Maison des jeunes de la cité des Kpétoni.
« Engagez-vous et changez les choses par vous-mêmes...» C’est le message que le ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané a adressé, samedi 10 aout dernier, à l’assistance composée de jeunes, cadres et autorités politico-administratives de la région rassemblés dans le cadre de la conférence de la jeunesse sur le développement de Djougou.
Il a exhorté les jeunes à avoir confiance en eux-mêmes, d’abord en raison du potentiel qu’ils constituent et ensuite à cause de cette étape de leur vie qui doit leur servir de tremplin pour s’insérer dans la vie. Le ministre d’Etat a rappelé aux jeunes comment ils doivent s’intéresser aux affaires de la cité ou de leur collectivité pour montrer qu’ils sont indispensables.
Pour mieux illustrer son propos, le ministre d’Etat a rappelé comment en 1976, il s’est mis au service du collège de Djougou pour servir en qualité de professeur de mathématiques pour le second cycle qui n’en aurait pas disposé, n’eût été son option cette année-là. Il importe, selon lui, que la jeunesse apprenne à répondre à l’interrogation « que puis-je apporter à Djougou ? et non qu’est-ce que Djougou peut me donner ?».
Pour sa part, le premier adjoint au maire de Djougou, Amadou Idrissou, a délivré un message d’assurance en ce qu’il est fier de la jeunesse de sa commune qui fait preuve de bravoure et de confiance. Il a également fait part de ce que les autorités ne manqueront pas de jouer leur partition en matière de soutien aux résolutions qui en seront issues.
Ce n’est pas Abdou Mouhimi Zourkaneri, président du comité d’organisation, qui trahira l’engagement pour le succès de la conférence de ceux qu’il a accueillis. Le chef service administratif de l’Office de gestion du stade de l’Amitié a rappelé la position de ville carrefour de cette cité qui compte parmi les plus pauvres malgré sa situation stratégique. Ses cadres peu nombreux, révèle-t-il, ont pris conscience de l’importance de se concerter pour affronter les nombreux défis auxquels ils doivent faire face, notamment celui du développement.