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Suite à une plainte pour violation de ses droits devant la Cadh:Yayi Boni remis à sa place

Publié le lundi 12 aout 2019  |  Le Matinal
L’école
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
L’école de formation des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) lancée par le président d`honneur du Parti l`ancien président de la république le docteur Thomas Boni Yayi
Abomey Calavi le samedi 26 Mai 2018. Les FCBE lancent leur école politique
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L’ancien président YayiBonia saisi la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp) après les violences des 1er et 2 mai 2019 à Cotonou.Dans sa requête, Yayi Boni à travers son avocat Renaud Agbodjoa dénoncé entre autres, la violation de ses droits et ceux des personnes arrêtées dans le cadre des violences post-électorales. Dans sa décision rendue le 8 août 2019, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a rejeté les demandes du requérant.

Yayi Boni devrait trouver encore des arguments assez convaincants pour persuader les juges de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) sur sa requête du 11 juin 2019,à la suite des violences post-électorales du 28 avril 2019. En effet, cette instance saisie par l’ancien président de la République n’a pas donné une suite favorable à plusieurs de ses requêtes. Yayi Boni a ordonné, par exemple, qu’il soit sursis à tout acte de poursuite, d’instruction et de jugement contre sa personne, Guy Mitokpè, ancien député et membre, de l’opposition et les soixante-quatre (64) personnes détenues. La cour a noté que, pour sa propre situation, le requérant a évoqué des raisons de santé ne lui permettant pas de répondre à la convocation du juge et que l’Etat défendeur lui a permis de quitter le territoire pour des soins médicaux. Pour la suite, dans son article 29, la décision renseigne : « la cour estime qu’en dehors de raison de santé évoquées, les circonstances de l’espèce ne révèlent pas une situation dont la gravité et l’urgence présenteraient un risque de dommages irréparables pour le requérant et les autres personnes ci-dessus visés. La demande est donc rejetée ». Au niveau de l’article 30, la décision renseigne : « Pour ce qui est de la demande de remise en liberté provisoire des manifestants détenus arbitrairement…, la cour note que le requérant n’a pas fourni la preuve de l’extrême gravité de la situation et dans les circonstances de l’espèce, la demande relève des mesures à ordonner après examen du fond de l’affaire. En conséquence, cette demande est également rejetée ».S’agissant de la levée des obstacles à la liberté de circulation de Yayi Boni, la Cour a estimé que cette demande est devenue sans objet dans la mesure où les barrières policières ont été levées permettant à l’ex président de se rendre en France pour y recevoir des soins.



Marcus Koudjènoumè
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