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Violences post-électorales : la Cour Africaine favorable à la poursuite de Boni Yayi

Publié le mardi 13 aout 2019  |  les pharaons
L’école
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
L’école de formation des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) lancée par le président d`honneur du Parti l`ancien président de la république le docteur Thomas Boni Yayi
Abomey Calavi le samedi 26 Mai 2018. Les FCBE lancent leur école politique
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Le 08 août dernier, une étape décisive a été franchie dans la manifestation de la vérité dans le cadre des violences qui ont suivi les élections législatives. La Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) a débouté Boni Yayi en toutes ses prétentions. Elle statuait sur plusieurs requêtes formulées par l’ex-chef d’Etat béninois. L’ancien chef d’Etat demandait notamment l’arrêt des poursuites engagées contre lui et les personnes suspectées d’être impliquées dans les actes, de barbarie, orchestrés par les partisans de Boni Yayi les 1er et 2 mai derniers à Cotonou.

Boni Yayi a demandé à la CADHP qu’il soit sursis à toutes poursuites contre l’ancien député Guy Mitokpè, les 64 personnes interpellées dans le cadre de cette affaire et naturellement contre lui-même. La Cour Africaine a décidé de ne pas donner suite aux mesures demandées par l’ancien dirigeant du Bénin entre 2006 et 2016. En clair, il ne sera ni sursit aux poursuites, et il ne sera pas dit que les mis en cause en détention soient libérés.

Par ailleurs, l’ancien dictateur Boni Yayi avait demandé à la Cour Africaine de remettre en cause les bases légales de son assignation en résidence surveillée et demandait des réparations.

Il découle de la décision rendue que ni l’Etat béninois n’a péché en lui imposant un blocus à résidence, encore moins la justice, en mettant certaines personnes en détention, cherchant à élucider une affaire dont la gravité est notoire. La justice continentale ne trouve donc rien d’illégal à ce que Boni Yayi soit écouté dans cette affaire causée par ses partisans. Le tribunal de Cotonou avait annoncé qu’il disposait d’éléments probants qui montrent des liens entre les délinquants arrêtés au début du mois de mai dernier et l’ancien président. La justice attend que Boni Yayi suspende sa fuite et se mette à la disposition de la justice.
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