L’ancien président du Parlement précédent est sorti de son mutisme sur la polémique relative aux dettes laissées par la 7e législature. À la faveur d’un communiqué officiel du Parti du Renouveau Démocratique qu’il préside, Me Adrien Houngbédji a décliné toute responsabilité dans ce dossier. Il demande plutôt de s’adresser aux questeurs de l’Assemblée nationale pour faire la lumière sur cette ardoise que d’aucuns estiment à environ 04 milliards F CFA.
Adrien Houngbédji, soutien tout en s’appuyant sur le Règlement intérieur du Parlement que ce sont les questeurs qui doivent être interpellés s’il y a mauvaise gestion. Me Adrien Houngbédji explique, selon le communiqué, qu’il n’est pas gestionnaire du budget de l’Assemblée nationale.
À ses dires, cette attribution, au regard des dispositions de l’article 156 du Règlement intérieur du Parlement, revient aux questeurs de l’Assemblée nationale.
Mieux, en tant que président de l’Assemblée nationale, il n’a pas signature sur les comptes bancaires de l’Institution. Il n’en connaîtrait même pas l’existence, poursuit Me Adrien Houngbédji. Mais également, il ne s’est jamais immiscé dans la gestion financière de l’Institution. Et il n’a jamais, en sa qualité d’ordonnateur, donné un ordre non-conforme aux dispositions légales et réglementaires sur la gestion budgétaire.
Me Adrien Houngbédji a ajouté, qu’il n’a pas pour attribution de contrôler la gestion des questeurs du Parlement. Ce contrôle relèverait des attributions du délégué du contrôle financier nommé près l’Assemblée nationale par le ministère de l’Économie et des Finances.
Enfin, le communiqué a indiqué que « le parti et son président attendent avec sérénité les résultats de l’enquête ou de l’audit demandé par les deux députés ».