La campagne de sensibilisation dénommée « les artistes chantent le Ramu », démarrée depuis des mois, a connu le dimanche dernier son épilogue dans les départements du Borgou/Alibori. A kandi comme à Parakou, le point de chute, les populations du septentrion ont été sensibilisées sur les avantages du Régime d’assurance maladie universelle (Ramu).
Des artistes, à travers des chansons et représentations théâtrales, ont convaincu la majeure partie des populations de tous les départements du pays à adhérer au Régime d’assurance maladie universelle (Ramu), une initiative du Chef de l’Etat visant à donner aux populations les mêmes chances d’accès aux soins de santé. C’est la conclusion qui se dégage du point fait lors de la dernière étape de la tournée de sensibilisation dénommée « les artistes chantent le Ramu » dans les départements du Borgou/Alibori. Tout comme dans les autres localités, Parakou, la ville ayant abrité la dernière étape de cette tournée, a bien accueilli les artistes et les autorités des ministères de la culture et de la santé impliqués dans la campagne de sensibilisation. La première escale a été effectuée à Kandi>
Elle a connu une forte mobilisation de la population. Le dimanche, c’était le tour de la cité des Kobourou d’être largement informée des avantages du Ramu. Tant du côté des artistes que de celui des officiels, le message était le même : « Le Ramu est un projet du gouvernement pour permettre aux populations à faibles revenus et aux indigents de bénéficier de soins de santé adéquats. Un adulte a à débourser chaque mois une somme forfaitaire de 1000Fcfa pour bénéficier de soins gratuits de santé en cas de maladie ou d’accidents si vous êtes indigents. Lorsque vous appartenez au secteur informel, vous ne rembourserez que 20% des soins dont vous avez bénéficié. Quant aux enfants ayant moins de 18 ans, ils n’auront à payer qu’une somme de 1000 FCFA toute l’année pour bénéficier gratuitement des soins de santé ». L’animation culturelle autour de laquelle la sensibilisation a été faite a connu la prestation d’une horde d’artistes chanteurs et comédiens venus d’un peu partout du territoire national. Deux ministres du gouvernement ont assisté à la soirée de clôture. Il s’agit de Denis Ali Yérima de la défense et de François Houessou de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes. Le ministre de la culture, empêché, a dépêché une forte délégation ayant à sa tête le Secrétaire général du ministère, Eric Totah, et composée, entre autres, du Dfac Blaise Tchétchao et du Dpac Patrick Idohou. Dans le bal des interventions, le Directeur de cabinet de la mairie de Parakou, Yari Assouma a laissé entendre que le Ramu, c’est donner par la main gauche et recevoir par la main droite. Au nom du maire, il a pris l’engagement d’être le relais dans Parakou afin que l’information parvienne à toute la population. Aux dires du Dg de l’Anam, Moussa Yaro, il y a déjà de très bons résultats s’agissant des adhérants au Ramu. A l’instar du représentant du ministère de la culture Eric Totah, le Ministre Ali Yérima a indiqué que le Ramu est une preuve patente que le Chef de l’Etat est déterminé à lutter contre la pauvreté et la précarité.
