La relation bilatérale pacifique entre le Japon et la Corée du Sud, deux pays voisins du monde libre a pris un coup, laissant place à des mesures de restriction. Dès lors, conformément à ses dispositions commerciales, le Japon décide de régulariser ses statuts d’exportations, vers la Corée du sud.
Le ministère du Commerce du Japon (Meti), a mis à jour ses politiques et procédures en matière de Licences, applicables aux exportateurs qualifiés dont les programmes de conformité interne ont été en amont vérifiés. Ainsi, le 08 août 2019, Tokyo délivre la première licence d’autorisation. la Corée du Sud qui a été enlevée de la liste blanche constate plusieurs modifications apportées, dans la mise en œuvre de cette nouvelle procédure, qui vise certains produits. Sur la liste de ces produits, se trouvent le polyamide fluoré liquide, la résine photosensible, le mélange des polymères résistants, le fluorure d’hydrogène… Par ailleurs, conséquent, le Meti annonce que la Licence en vrac pour l’exportation en Corée du Sud est valable pour trois ans et est applicable aux exportateurs qualifiés. En ce qui concerne la Licence individuelle requise, si elle est en masse, elle est applicable sur plusieurs jours, plusieurs semaines ou quelques mois. Autrement dit, la durée requise dépend des cas, d’après cette nouvelle régularisation. Au demeurant, cette même disposition prévoit des éléments non contrôlés par la liste, en cas de préoccupations liées aux armes classiques.
Il est à mentionner que le Japon n’a jamais interdit le commerce avec son voisin coréen. Mais plutôt, ce sont les produuits sensibles comme ceux cités supra qui sont en cause. Et, les observateurs avertis trouvent que le Japon, un pays qui a pour letmotiv la paix et rien que la paix redoute que lesdits produits sensibles ne se retrouvent dans des laboratoires de “pays voyous” et “incontrôlables”; surtout par ces temps où des groupes d’extrémistes sèment la désolation dans des familles par des attentats et où la course à la production des armes de destruction massive et perfectionnées a repris. Il semble aussi que le peuple sud-coréen a compris le message et la bonne résolution prise par les autorités japonaises. C’est pourquoi, lors des manifestations incitées par une certaine classe politique sud-coréenne, il n’y a jamais de pancarte qui porte le messsage “Non aux mesures” mais plutôt “Non à ABE”. En clair, les deux peuples japonais et sud-coréens ne sont pas prêts à soutenir les va-t’en-guerre.
Par ailleurs, par ce réaménagement, Tokyo s’adapte donc aux mesures drastiques prises par les autorités Sud-coréennes et qui rendent désormais pénibles les exportations vers le Japon. Une guéguerre entre les deux pays, qui a pris corps depuis juillet dernier, où, des tribunaux sud-coréens ont exigé délibérément et contre toute attente, de certaines entreprises japonaises comme Nippon Steel ou Mitsubishi Heavy, qu’elles dédommagent des citoyens sud-coréens qui avaient été forcés de travailler dans leurs usines durant l’occupation japonaise jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale. Mais pour le Japon, cette question des dédommagements a été réglée en 1965 avec le traité de normalisation des relations entre les deux pays.