Une vingtaine d’enseignants en électronique en immersion à l’Ecole Supérieure des Métiers des Energies Renouvelables (Esmer) hier. Cette formation offert par Félix Comlan Ebo, Président Directeur général de Esmer et exécutée par Esmer Academy a été lancée par Mahougnon Cakpo, ministre de l’enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle. A l’en croire, cette formation vient combler un vide observé dans le secteur de l’enseignement technique et professionnel. « C’est assez encourageant car, nos enseignants n’ont aucun endroit où faire l’immersion parce que le public même n’en dispose pas et les particuliers qui en disposent sont très rares. Par conséquent, les formateurs ne sont pas assez outillés sur la base des nouveaux équipements pour donner une formation pointue aux apprenants. Cette initiative est donc à encourager car, cela intègre parfaitement la stratégie de relance de l’enseignement technique et professionnelle qui orient désormais la formation vers des métiers et non vers des spécialités », a-t-il expliqué.
Cette cérémonie de lancement a été une occasion pour le ministre de faire une visite guidée de tous les compartiments de l’Esmer. Il a été émerveillé par la modernité des équipements en énergies renouvelables qui s’y trouve et la qualité de la formation. « Ce que j’ai vu ici est merveilleux. Et c’est rare de voir un particulier se lancer dans le domaine de l’enseignement technique et professionnel car, c’est un secteur onéreux compte tenu des équipements. Il faut donc féliciter et encourager celui qui s’y lance. Les équipements que j’ai découverts ici sont assez modernes avec un personnel assez dévoué », a-t-il ajouté. Le sérieux de cette école et le niveau d’investissement en équipement ont poussé le ministre a envisager un partenariat avec Esmer pour la formation des formateurs des lycées du Bénin. « Cette école a été créée afin de combler le vide qui s’observe en matière de personnel qualifié dans le domaine des énergies renouvelables. Esmer a donc été créée pour répondre à ce besoin. C’est donc un début de partenariat entre le public et le privé pour la transition énergétique de notre pays », a conclu Félix Comlan Ebo.