Sérénité, calme et surtout une présence massive. C’est le constat fait par l’équipe de notre rédaction au lycée technique Coulibaly de Cotonou, seul centre retenu dans le cadre de l’évaluation diagnostique. Tôt ce samedi matin, les enseignants concernés par cette évaluation ont fait un déplacement massif pour répondre à ce test qui vise à jauger le niveau des enseignants afin de corriger certaines imperfections.
Certes, l’accès au centre a été interdit par les éléments de la police républicaine investis de la mission de la surveillance des lieux, mais les enseignants croisés autour de midi avaient plutôt bonne mine, même s’ils se sont refusé à toute interview. « Le refus d’accès au centre se justifie par le fait que dans d’autres centres, cela a donné lieu à des débordements », nous a confié une source proche du ministère en charge de l’Enseignement secondaire.
Dans le centre du Lycée technique de Bohicon, 645 candidats ont répondu présents sur les 664 attendus, soit seulement 19 absents. Dans le département du Couffo, le ministre Mahugnon Kakpo à la tête d’une forte délégation a pu constater la présence des candidats dans les centres, notamment au Collège d’enseignement général 3 de Lokossa. Pour le compte des deux ordres d’enseignement Dans le Couffo, 1390 candidats sont allés composer sur les 1806 attendus, soit un taux de participation de 76,96%.
Dans d’autres localités comme Abomey, seulement vingt absents ont été enregistrés sur un total de 612 inscrits, selon nos sources. Par ailleurs, il y a eu quelques perturbations par endroits, notamment dans les localités de Dassa-Zoumé et Parakou où la police républicaine est intervenue afin que force reste à la loi et surtout pour que « les enseignants qui ont choisi de composer puissent le faire dans le calme et la sérénité ». Pour rappel, 18045 enseignants contractuels de la promotion 2008 sont concernés par cette évaluation diagnostique.