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Un viagra made In Africa : Le Mukombero
Publié le vendredi 15 novembre 2013   |  Kenyauptodate




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Finis les problèmes d'érection, éjaculation précoce, piètres performances sexuelles ...avec cette plante extraordinaire. Les Kényans ont trouvé une solution bien de chez eux pour pallier les problèmes de sexualité masculine. Grâce au Mukombero, ce «remède contre les mésaventures et les malheurs du lit», comme le présente le site de Radio Netherlands Worldwide, finies les mauvaises surprises. A tel point que cette plante est en passe de détrôner le traditionnel Viagra.


Vendu à un prix compris entre 20 et 40 shillings kényan l'unité (15 et 30 centimes d'euros), le Mukombero est en réalité issu des racines du gingembre blanc et doit être mâché jusqu'au bout pour devenir aphrodisiaque. «Je suis submergé par la demande, les Kényans ont redécouvert la puissance du Mukombero», témoigne Boaz Romora, vendeur de l'aphrodisiaque kényan.

«Je l'utilise également, et je peux vous garantir que mes deux femmes ne risquent pas de s'en aller d'ici peu grâce à ma performance sous la couette.»

Même son de cloche du côté de Wanyama, un client devenu inconditionnel de cet produit naturel.

«La performance est au rendez-vous, et ma femme est comblée. Le Mukombero me permet de donner le meilleur de moi-même, ainsi que de flirter avec d'autres femmes; les résultats sont garantis.»

Le site Kenyauptodate revient sur les origines de cet aphrodisiaque aujourd'hui très convoité. Le Mukombero, de son nom scientifique Mondia whytei, était autrefois nommé Muhukura par les Kényans des plaines montagneuses du centre, qui le mâchaient pour ses vertus médicinales. Actuellement, les racines de cette variété de gingembre blanc se retrouvent exclusivement dans la forêt de Kakamega, située dans le bassin du Lac Victoria. Bien que la plante se vende désormais dans tout le pays, nombreux sont ceux à partir en quête de la racine aphrodisiaque. Un gynécologue exerçant à Nairobi, la capitale, donne quelques explications:

«Les récentes pénuries de préservatifs dans le pays, qui ont contraint des gens à les laver pour les réutiliser, ont montré le fait que, dans leur chambre, les Kényans ne se contentent pas de dormir. Et cela provient surtout des femmes. Auparavant inhibée, la femme kényane a pris conscience de sa sexualité. Plus sûre d'elle, elle devient exigeante, mettant le pauvre homme sous pression pour la satisfaire par tous les moyens.»

Mais ce Viagra kényan pourrait bien devenir victime de son succès. En premier lieu parce que la plante, cultivée exclusivement dans le centre du pays et quelques régions d'Afrique, est susceptible de devenir une espèce menacée à cause de la surexploitation. Ensuite parce que des scientifiques étrangers, notamment américains et chinois, s'y intéressent dans le cadre d'une culture de masse afin de la commercialiser à plus grande échelle.

«La Chine a 'es et déjà consacré des études sur la plante et lui a reconnu des vertus pour améliorer les performances sexuelles. En réalité, les Chinois ont fait des recherches dans la région sans en faire part aux populations locales, ni les informer des bénéfices résultant de la commercialisation de cette ressource naturelle», dénonce Kavaka Mukonyi Watai, membre de 'ganisation kényane de protection de la nature Kenya Wildlife Service, cité par le journal kényan Daily Nation.

Et pour cause: une étude réalisée en 2010 par le National Natural Science Foundation of China (Fondation nationale de science naturelle de Chine) envisage même que la plante permette de «développer un médicament nouveau et sûr en mesure de concurrencer son rival le plus vendu au monde, le Viagra».

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