Le directeur général de l’Agence nationale de protection civile (ANPC), Aristide Dagou, par une correspondance en date du mardi 27 août 2019, alerte les maires des communes d’Adjohoun, Bonou, Karimama, Malanville, Ouinhi, Zagnanado et Zogbodomey de la montée des eaux dans les bassins des fleuves du Niger et de l’Ouémé. La cellule inter institutionnelle de prévision et d’alerte du Projet SAP-Bénin a informé l’ANPC d’une situation d’alerte rouge sur la basse vallée de l’Ouémé.
Sur les bassins des fleuves Ouémé et Niger, les niveaux d’eau sont élevés. On note au niveau de l’Ouémé : 881 cm à Zagnanado, 739 cm à Bonou, 440 cm à Adjohoun ; et sur le bassin du Niger : 802 cm à Malanville. « Ainsi, le seuil d’alerte est passé au rouge au voisinage de Zagnanado et demeure orange sur le bassin du Niger à Malanville ainsi que dans les voisinages d’Adjohoun et de Bonou.
Une telle situation présente des risques élevés de catastrophe pour les populations des localités de Zagnanado, puis des risques de catastrophe pour les localités de Zogbodomey, Bonou, Ouinhi, Adjohoun, Malanville et Karimama», informe le directeur général de l’ANPC.
« Pour les trois prochains jours, il est prévu une tendance à la hausse du niveau d’eau dans les deux bassins », alerte-t-il. Et, à titre de mesure préventive, Aristide Dagou invite les plateformes communales de Réduction des risques de catastrophe (Rrc) à procéder à l’évacuation des populations concernées vers les centres d’accueil. A Malanville par exemple, le maire Inoussa Dandakoe a invité les membres de la plateforme communale de Réduction des risques de catastrophe et d’adaptation aux changements climatiques pour une réunion qui devrait se tenir dans la même journée en vue de discuter des mesures à prendre. La situation est donc suffisamment préoccupante.