L’équipe de recherche sur le droit privé de l’Université d’Abomey-Calavi a initié une journée d’études dénommée ‘’Retour sur la loi travail de 2017’’. Il s’agit de décortiquer cette loi qui continue de susciter de vifs débats. En procédant au lancement de cette journée, le vendredi 30 août, dernier sur le campus de ladite université, le Président de la Cour constitutionnelle a profité pour s’exprimer sur le sujet.
Depuis environ deux ans, le Bénin dispose d’une nouvelle loi sur le travail. Selon le Gouvernement, l’adoption de la loi N°2017-05 du 29 août 2017 qui fixe les conditions et la procédure d’embauche, de placement de la main d’œuvre et de résiliation du contrat de travail en République du Bénin, vise non seulement à protéger les travailleurs, mais aussi et surtout à rassurer les investisseurs sur la question relative à la sécurité de leurs investissements.
Mais certains acteurs, aussi bien du monde politique que syndicale, critiquent fréquemment cette loi. Pour eux, elle met le travailleur dans une certaine insécurité.
S’exprimant sur la question, Joseph Djogbébou, l’actuel président de la Cour constitutionnelle, estime que cette loi apporte plus de flexibilité sur le marché du travail.
Quant à la journée d’études, elle a été rythmée par plusieurs communications. Elles ont tourné autour des thèmes tels que ‘’le renouvellement indéfini de l’essai : ‘’quels enjeux pour la protection du salarié ?’’ ; ‘’Renouvellement indéfini du Contrat à durée déterminée (CDD)’’ ; et ‘’quels enjeux pour l’employeur dans le renouvellement indéfini du contrat type (CDD) ?’’.