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Anselme Amoussou au sujet de la session spéciale de l’évaluation des Ace 2008: « Je voudrais appeler les camarades qui ont boycotté à aller composer »

Publié le vendredi 6 septembre 2019  |  La Nation
Anselme
© aCotonou.com par DR
Anselme Amoussou,Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes (Csa)
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Le Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), Anselme Amoussou, apprécie la décision du Conseil des ministres du mercredi 4 septembre dernier, d’accorder une seconde chance aux 4500 enseignants, Ace reversés en 2008, ayant boycotté l’évaluation du 24 août dernier. Dans cette interview, il invite les intéressés à ne pas manquer le rendez-vous de la dernière chance, demain samedi 7 septembre.

La Nation : Comment appréciez-vous la décision du conseil des ministres d’accorder une seconde chance aux enseignants Ace reversés de 2008 ayant boycotté l’évaluation du 24 août dernier ?

Anselme Amoussou : C’est une très bonne décision. En amont, ce sont les camarades qui ont formulé le vœu d’aller composer finalement. Puis, nous l’avions fait savoir au gouvernement pour que la session des malades leur soit ouverte. Et pour une fois que le gouvernement accède à une doléance des partenaires sociaux, on ne peut que s’en réjouir. Nous nous félicitons de cette décision du gouvernement.

Quel appel avez-vous à l’endroit des enseignants concernés ?

Je voudrais appeler les camarades à aller composer pour que nous puissions nous mettre ensemble pour faire en sorte que le gouvernement respecte les engagements qu’il a pris quant à l’issue de cette évaluation et au traitement des résultats qui en sortiraient.
Le gouvernement a promis de ne radier aucun enseignant à l’issue de cette évaluation. Certains n’y croient toujours pas ?

Moi, je choisis de croire en la parole du gouvernement parce que nous avons rencontré le chef de l’Etat lui-même. Et cet engagement, il l’a martelé à plusieurs reprises : « Je ne ferai pas de chômeurs après l’évaluation des enseignants ». Moi, responsable syndical, je choisis de lui faire confiance. Cela ne m’empêche pas d’être vigilant. Cette vigilance me recommande de m’organiser avec les miens pour relayer suffisamment cet engagement du chef de l’Etat pour que cela devienne une obligation pour les ministres et le chef de l’Etat aussi. Si je ne me mets pas dans cette posture, et que je dis qu’il ne le fera pas, et de ce point de vue je demande aux travailleurs de ne pas aller composer, les 4500 enseignants qui n’ont pas composé auraient donc facilité la tâche au gouvernement si tant est que l’objectif était de dégraisser la fonction publique. Donc, la décision du gouvernement de donner une nouvelle chance à ceux qui ne sont pas allés composer est un gage de bonne foi.

Ariel GBAGUIDI (Stag.)
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