A l’occasion de ses 40ans : La BOAD signe des accords de coopération avec la BADEA, puis le FSA #aCotonou

Économie

A l’occasion de ses 40ans : La BOAD signe des accords de coopération avec la BADEA, puis le FSA

Publié le vendredi 15 novembre 2013 | La Nation

© aLome.com par DR
40ème anniversaire de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD)
Mercredi 13 novembre 2013. Siège de la BOAD, Lome. Grand colloque marquant l`apothéose du 40ème anniversaire de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) en présence de chefs d`Etat africains

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- 13/11/2013

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A l’occasion de la célébration à Lomé de son quarantième anniversaire, la Banque ouest africaine de développement (BOAD), a signé mercredi 13 novembre dernier deux accords de convention. Le premier avec Abdel Aziz Khelef, directeur général de la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA) et le deuxième avec Pierre Yaovi Sèdjro, directeur général du Fonds de solidarité africain.

Par Edgard COUAO-ZOTTI, depuis Lomé

Les deux signatures d’accord qui interviennent au quarantième anniversaire de la Banque confirment, selon Christian Adovèlandé, président de la BOAD, l’engagement de ces institutions bancaires partenaires.
Lequel vise à accompagner l’aboutissement des projets et la réalisation des objectifs de développement et d’intégration économique et sociale.
En effet, dans le cadre de sa politique de diversification et d’élargissement de son actionnariat, la BOAD a mené des actions en direction des pays du Maghreb, du Moyen Orient et des institutions bancaires arabes.
Lesquelles actions ont abouti à l’entrée du Royaume du Maroc au capital de la BOAD pour un montant de un million de dollars.
Aussi dans cette dynamique de diversification, la BOAD a-t-elle réussi à obtenir de la BADEA la mise à disposition d’un expert informaticien pour appuyer la banque dans ses chantiers informatiques. Une telle assistance s’élève à 250.000 dollars.
Le soutien de la BADEA à la BOAD est incommensurable, avoue le président Christian Adovèlandé qui dévoile que la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique a mis à disposition de sa banque environ 5 milliards FCFA aux fins de financer les prêts directs en faveur du secteur privé.
Ce concours est le premier du genre, s’exclame le président de la BOAD. A l’en croire, il permettra d’améliorer la compétitivité des entreprises dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). A venir également très prochainement, 20 millions de dollars destinés aux opérations à court terme.
Mais le président de la BOAD n’arrêtera pas de solliciter le concours de la BADEA, tant les besoins de l’Uemoa notamment en énergie sont colossaux. Pour améliorer de manière durable l’accès aux sources, il est nécessaire de doter le Fonds de développement d’énergie (FDE) de 500 milliards FCFA ; la moitié de cette faramineuse somme doit être mobilisée auprès des partenaires extérieurs.
Et la BADEA, on l’espère bien, ne marchandera pas son soutien. Car, a laissé entendre son directeur général, Abdel Aziz Khelef : «Cet acte vient enrichir notre coopération. Mais ce n’est qu’un début. Nous nous attacherons à aider le secteur privé des pays de l’Uemoa à se développer dans les meilleures conditions».

La garantie, la BOAD en a besoin

Puis, vint le tour de Pierre Yaovi Sèdjro, ancien cadre de la BOAD, et actuel président du Fonds de solidarité africain (FSA) de signer avec Christian Adovèlandé, un accord de coopération actualisé. Actualisé parce que cet accord existait depuis 1996. Il avait été signé en vue de conjuguer ensemble les efforts en faveur du développement des pays membres de l’Uemoa. A cet effet, des ressources ont été mises à la disposition des acteurs économiques pour le financement d’un certain nombre de projets d’investissement. Sans oublier, outre la bonification de taux d’intérêt d’environ 4 milliards FCFA, la garantie des prêts consentis par la BOAD pour plus de 7milliards FCFA.
Ce qui lui a permis de mettre en place des crédits pour un montant de 17 milliards FCFA. Mais l’accord datant de 1996, il faut aujourd’hui le réactualiser pour l’adapter à l’environnement des activités, et le raviver.
D’autant que la BOAD, institution de financement envisage d’ici à 2016 de mettre à la disposition des opérateurs économiques environ 760 milliards FCFA. Un objectif qu’elle ne saurait atteindre sans l’instrument de garantie qu’est le Fonds de solidarité africain.
Très ému par cette signature d’accord de coopération, Pierre Yaovi Sèdjro a martelé combien le Fonds de solidarité africain dans sa nouvelle dynamique œuvre pour être une institution de référence de tous les métiers.
D’où la nécessité de mettre ensemble les synergies pour appuyer les Etats. Outre son activité principale qui est la garantie, le FSA développera l’allongement de durée de prêt, et travaillera pour l’aide aux structures de microfinance.

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