La nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’adresse aux promoteurs des Etablissements privés d’enseignement supérieur (Epes) menacés de fermeture. Dans un communiqué N°3752/Mesrs/Dc/Sgm/Daf/Dges/Depes/Sa en date de ce mardi, 10 septembre 2019, Eléonore Yayi Ladekan a invité les promoteurs, qui désirent faire des réclamations suite à la publication des listes provisoires des Epes n’ayant reçu ni agrément ni l’autorisation de poursuite d’ouverture, à faire parvenir les éléments ou pièces manquant à la Direction générale de l’enseignement supérieur (Dges). « Ces éléments ou pièces sont attendus au plus tard le vendredi, 20 septembre 2019 », mentionne ledit communiqué. Une opération visiblement de sauvetage pour les promoteurs des Epes concernés. Ils devront donc se hâter de fournir les pièces manquant à leur dossier et susceptibles de lever la fermeture ou de favoriser l’obtention de l’agrément. En effet, le Directeur des établissements privés d’enseignement supérieur (Depes) a récemment rendu publique, la liste provisoire des Epes agrées et non agrées. Ainsi, 29 Epes ont reçu théoriquement l’agrément et seraient en phase avec les textes régissant le secteur. Sur les vingt (20) Epes autorisés l’année écoulée, dix-sept ont pu renouveler leur agrément. Les trois autres ont eu l’agrément réservé. « Ils pourront relever la réserve si ce qu’on leur reproche est corrigé », avait précisé le Depes. A eux, neuf nouveaux établissements se sont ajoutés cette année. Par contre, 103 universités sont inscrites sur la liste provisoire des Epes à fermer à partir de l’année académique 2019-2020. Ces dernières disposent donc d’un délai allant jusqu’au 20 septembre prochain pour se conformer aux exigences afin d’obtenir leur agrément et exister légalement. Une opportunité à saisir par les promoteurs des Epes ‘’ en difficulté’’ qui ne savaient plus à quel saint se vouer…