Au cours du conclave hebdomadaire des ministres de ce mercredi 11 septembre, la mission chargée de la vérification des conditions de reversement des agents occasionnels et autres en agents contractuels dans la fonction publique a fait le point du travail abattu. De son exposé, il ressort que des graves dysfonctionnements ont émaillé les processus de reversement. De faux diplômes, faux certificats, des discordances de date d'une pièce à l'autre ont été relevés. Telles sont entre autres irrégularités relevées.
Selon le Compte rendu du Conseil des Ministres de ce mercredi 11 septembre 2019, cette vérification a porté sur 37.607 dossiers ayant servi de base au reversement de 30.776 agents. Les anomalies sur certains dossiers ont porté sur l'âge d'intégration des agents à la Fonction Publique (Certains n'avaient pas 18 ans minimum comme l'exige les textes en vigueur); la discordances de date entre les diplômes et les actes de naissance; la postériorité de parchemins à la date de recrutement; des diplômes obtenus à l'étranger et non assortis de certificats d'équivalence ou d'authenticité.
À en croire le Conseil des Ministres, sur les 30.776 agents, 25.135 agents ont été régulièrement reversés et 5.641 agents ont été reversés de façon fantaisiste. Comme sanction, il a été décidé de leur renvoi pur et simple de la Fonction Publique. Il a été révélé aussi que 3.860 agents n'avaient pas été recensés, mais percevaient leurs salaires. De cette irrégularité constatée qui est imputable aux autorités politico-administratives et vu qu'ils ont déjà une ancienneté de plus de 10 ans dans la fonction publique, il a été décidé de leur maintien en service.
Toutefois, cette décision ne prend pas en compte les détenteurs de faux diplômes. Encore une décision qui prouve à souhait que la sécurité de l'emploi des béninois tient à cœur au Président Patrice TALON.
E. G.
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