Comme il l’a annoncé dans une interview accordée à votre Rédaction, le pilote d’avion Habib Aboukheboud, a joint l’acte à la parole. Ceci, en procédant, vendredi, 14 septembre 2019, à la remise de plusieurs dons en nature et en espèce, aux femmes démunies fraîchement mères, à la Clinique universitaire de gynécologie et d’obstétrique (Cugo) du Centre national hospitalier et universitaire (Cnhu), de Cotonou.
Chose promise, chose faite. Comme à ses habitudes, Habib Aboukheboud continue avec les œuvres sociale et humanitaire, à l’endroit des personnes indigentes. Cette fois-ci, l’homme a choisi de déposer avec son équipe, ses valises de dons, à la Cugo du Cnhu et ce, pour soulager la peine de plusieurs femmes démunies, nouvellement mamans. Composés de moustiquaires imprégnées, de savons, de couches bébés, de laits, de produits pour bébés…, ces colis sont aussi à ajouter à l’importante somme d’argent de 214.000f, qui a aussi permis à d’autres femmes mères, en situation difficile, de payer leurs factures de maternité et d’hospitalisation, dans ce Centre. Pour la Sage-femme responsable de la supervision des accouchements à la Cugo du Cnhu, cet acte que vient de poser le donateur est incommensurable et par ricochet, il faut l’en remercier. « Nous avons reçu des dons en nature et en espèce, qui permettront aux patientes qui n’ont pas pu payer leurs Esea. Nous avons payé et elles vont rentrer. Nous remercions le donateur pour tout ce qu’il a fait. On va prier pour lui, pour qu’il continue d’aider d’autres personnes se sentant dans le besoin », a précisé Rachelle Tonoukouin. Habib Aboukheboud, présent avec son équipe sur les lieux, tout touché par le remerciement et la sympathie des femmes récipiendaires et responsables de ce Centre, a levé un coin de voile, sur les tenants et aboutissants de cette action précise. A l’en croire, c’est suite à la rumeur sur sa mort, qu’il a décidé en guise d’aumône à cette fausse information de mauvais goût, de gratifier symboliquement des femmes indigentes, qui sont dans des situations précaires et très difficiles. << Comme je l’ai dit, il faut savoir donner, donner et encore donner, à ceux qui sont dans le besoin. Ce qu’on a fait aujourd’hui, c’est quelque chose qui va se répéter. On reviendra faire aussi des dons à d’autres femmes et personnes atteintes du Vih, qui ont juste besoin d’un sourire. Pour ces femmes qui sont là depuis un mois et plus, nous avons essayé de solder leurs comptes pour qu’elles rentrent chez elles et quittent les couloirs de l’hôpital. Car, la vie d’une nouvelle maman est à la maison, auprès de sa famille et son bébé », a-t-il fait savoir. Pour finir, Habib Aboukheboud n’a pas lésiné sur les mots, pour remercier toute l’équipe qui l’accompagne dans cette aventure, depuis un moment.