La reprise des classes pour le compte de l’année scolaire et universitaire 2019-2020 vient de démarrer sur des chapeaux de roues. Pour une troisième fois sous le régime du président Patrice Talon, la rentrée scolaire et universitaire commence sans anicroche. Elle est la résultante d’une franche collaboration entre le pouvoir central et les partenaires sociaux.
Les tensions qui surviennent à chaque veille de rentrée scolaire sont maîtrisées. Pour la quatrième fois consécutive, le gouvernement du président Patrice Talon a su anticiper sur les revendications des syndicats qui constituaient la pomme de discorde. La création de la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives entre le gouvernement, les centrales et confédérations syndicales se révèle un creuset efficace qui concourt à la réalisation de ce constat. Cette commission présidée par le ministre d’Etat, chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a depuis 2017 posé les bases d’un cadre de franche concertation. Ainsi, les rentrées scolaires et universitaires 2016-2017, 2017-2018, 2018-2019 ont pu s’effectuer sans grand mécontentement des leaders syndicaux : Noël Chadaré, Kassa Mampo, Anselme Amoussou, Moudassirou Bachabi… Au titre de la présente rentrée 2019-2020, la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives entre le gouvernement, les centrales et confédérations syndicales a tenu deux sessions. La première a eu lieu jeudi 5 septembre 2019. A cette occasion, 4 points étaient inscrits à l’ordre du jour. Le premier était de se pencher sur les diligences des ministres sectoriels dans le cadre de la préparation de la rentrée scolaire et universitaire 2019-2020. Le deuxième portait sur l’examen du niveau de satisfactions transversales aux centrales et confédérations syndicales. Le troisième point de l’ordre du jour était de présenter le compte rendu des négociations sectorielles. Et le dernier point concernait les questions diverses. Au cours de cette session du 5 septembre 2019, le premier point a été débattu de manière intégrale et holistique. En faisant la restitution, le président de la Commission, Abdoulaye Bio Tchané, avait rassuré les partenaires sociaux des mesures prises par le gouvernement. A cet effet, le n°2 du gouvernement avait expressément cité la mise à disposition des subventions au profit des écoles et des universités, le paiement des indemnités liées à la rentrée et le recrutement d’enseignants pour suppléer les insuffisances. Les trois autres points qui n’avaient pas pu être abordés ont été réinscrits à l’ordre du jour de la session suivante, celle du jeudi 12 septembre 2019. Les négociations se sont poursuivies dans un climat tel qu’il a favorisé la reprise effective des cours dans les écoles, collèges, lycées et universités. Le challenge est de réussir à perpétuer cet effort qui force l’admiration. Car, il éloigne les parents de la hantise des grèves syndicales qui paralysent le fonctionnement des écoles publiques. Ce challenge pourrait dans les années à venir, changer d’avis à certains parents d’élèves qui s’échinent à inscrire leurs enfants dans les établissements privés craignant les grèves et la qualité approximative de l’enseignement dans les établissements publics.