La rentrée scolaire 2019-2020 qui est effective depuis le lundi 16 septembre 2019 augure de bonnes perspectives. Hier mercredi 18 septembre 201 sur l’émission « Mercredi politique » de E-télé, l’acteur politique Charles Sèboka, le syndicaliste Euloge Lézinmè et l’enseignant Olivier Gnansounou se sont réjouis des dispositions pratiques prises par le gouvernement pour une année apaisée.
« Cette année, tous les acteurs du système éducatif sont heureux ». C’est en ces termes que l’acteur politique Charles Sèboka a décrit l’ambiance dans laquelle l’école béninoise a rouvert ses portes. Sur l’émission « Mercredi politique » de E-télé hier mercredi 18 septembre 2019, il a affirmé que le gouvernement a œuvré pour que la rentrée scolaire soit apaisée. Et pour certifier ses dires, l’enseignant Olivier Gnansounou a fait savoir que déjà à 8 heures, il était en situation de classe dès le premier jour de la rentrée. Selon lui, les cours ont effectivement démarré. Et cette fois-ci, les choses ont changé comparativement aux années antérieures. Cet avis a été partagé par le syndicaliste Euloge Lézinmè. Toutefois, il a invité les uns et les autres à relativiser. A l’en croire, on ne saurait parler de rentrée apaisée lorsque des parents d’élèves n’ont pas pu solder les frais de scolarité de leurs enfants, ou encore lorsque des chefs d’établissements ont été déchargés pour mauvaise qualité de l’enseignement. « Tant qu’il reste à faire, rien n’est encore fait. Généraliser et dire que tout a été apaisé, je ne suis pas d’accord. Le gouvernement a fait ce qui est classique. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problème », a-t-il déclaré. L’évaluation des enseignants reversés en Ace en 2008 intervenue le samedi 24 août 2019 a été également abordée au cours de l’émission. Les invités estiment que c’est une bonne initiative. Cependant, Olivier Gnansounou pense que les critiques et dénonciations diverses faites par certains concernant cette évaluation n’avaient pas leur raison d’être, vu la bonne foi de l’Exécutif dont le seul souci est de restaurer l’image de l’école béninoise. Surtout qu’au terme des différentes évaluations, ils doivent être tous reversés comme fonctionnaires d’Etat. Euloge Lézinmè, quant à lui, a félicité ses camarades qui ont pu tirer leur épingle du jeu. Il a déclaré que le gouvernement a pris des engagements avec les syndicalistes et, à coup, sûr va les honorer. « Ce qui est du pouvoir des syndicalistes, nous allons le faire », a-t-il laissé entendre.