En mission officielle en France depuis lundi 16 Septembre 2019, le maire Isidore Gnonlonfoun poursuit son charme diplomatique. Ainsi, après la ville de Créteil où les échanges ont abouti à la relance de la coopération avec Cotonou, la délégation municipale s’est rendu dans la ville de Châtenay-Malabry pour entreprendre des démarches visant à mettre Cotonou en lien avec cette cité française encore appelée la ville fleurie. Une ville qui regorge au sein de son conseil municipal une Béninoise en la personne de Madame Zinzindohoue, cheville ouvrière de cette coopération.
La ville de Cotonou, étant confrontée à des problèmes d’assainissement, d’aménagement et de foresterie urbaine, a beaucoup à tirer de sa relation avec Châtenay-Malabry. En effet, dans le contexte actuel de la mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable (Odd), Cotonou a besoin d’une expertise extérieure pour l’accompagner dans la résolution de ces nombreux défis. C’est au regard de tous ces avantages et intérêts que présente la coopération avec Chatiney- Malabry que le Maire Isidore Gnonlonfoun n’a pas hésité à saisir cette opportunité. Car, Châtenay-Malabry se positionne comme une ville école à laquelle Cotonou peut se référer pour régler ses problèmes de développement. En dehors des travaux en atelier qui ont permis aux deux parties de voir les rapprochements dans la gestion administrative et de définir les axes possibles de coopération, le maire Gnonlonfoun et la délégation ont eu droit à des visites guidées de certains sites en vue de s’inspirer de l’expérience de la ville de Châtenay-Malabry dans la résolution des problèmes de développement. Ce qui permettra de faire de Cotonou une ville verte, résiliente aux changements climatiques et capable d’offrir les commodités nécessaires pour attirer les touristes et investisseurs étrangers. A l’issue des échanges et visites de terrain, les autorités de Cotonou entendent soumettre beaucoup de projets qui feront objets d’axes de partenariat avec la ville française de Châtenay-Malabry au profit des couches défavorisées de Cotonou.