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Bénin/Enseignement supérieur des irrégularités financières enregistrées dans les universités d’Abomey-Calavi et de Parakou

Publié le dimanche 22 septembre 2019  |  Les Pharaons
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© Autre presse par DR
Université de Parakou
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Iris AGOLI-AGBO

Le Gouvernement de la Rupture a déclenché depuis avril 2016 une traque contre la mauvaise gestion dans toutes les structures de l’administration publique du pays. C’est ainsi qu’une mission de contrôle de la gestion financière et comptable des universités d’Abomey-Calavi (UAC) et de Parakou (UP), faite par l’Inspection Générale des Finances (IGF), a couvert les exercices 2015, 2016 et 2017. Les auditeurs ont découvert de graves irrégularités dans la gestion de ces deux universités publiques.

Les différentes équipes de contrôle ont fait plusieurs constats dans la gestion financière et comptable des deux Universités du Bénin. Le rapport mentionne « le défaut de mise en place de la comptabilité générale conformément aux textes en vigueur, le recours par la plupart des Établissements de formation et de recherche (EFR) à des enseignants vacataires sans qu’aucun contrat de collaboration n’ait été signé avec ces derniers et le non prélèvement de l’acompte sur l’impôt assis sur les BIC sur les rémunérations versées à ces enseignants vacataires (AIB au taux de 01 % ou 05 % selon que l’intéressé dispose ou non d’un numéro d’identifiant fiscal unique) ».

Par ailleurs, les contrôleurs de l’IGF dénoncent également, « la non fiabilité des informations sur la situation réelle de la trésorerie, des créances et des dettes, la rétrocession partielle des ressources propres et des transferts du budget national par le rectorat au profit des entités universitaires, le non-respect des procédures en matière d’exécution des dépenses publiques et le défaut de prélèvement systématique de la TVA à la source ».

A ces constats s’ajoutent le non reversement à temps à la Direction Générale des Impôts (DGI) de la TVA et de l’AIB retenus en 2015 et 2016, les payements irréguliers de frais d’entretien, de primes ou d’indemnités forfaitaires et la non mise en place du Conseil d’Université qui est l’organe délibérant, ou à défaut, du Conseil d’Administration envisagé par les réformes en cours.
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