Une nouvelle session extraordinaire s’est ouverte ce lundi 23 septembre 2019 à l’Assemblée nationale du Bénin. Il est inscrit à l’ordre du jour, l’examen de quatre projets de loi. A l’ouverture, les députés ont décidé à l’unanimité de les étudier en procédure d’urgence.
Les députés au parlement béninois sont en session extraordinaire. Elle a été ouverte ce lundi 23 septembre 2019 sur convocation de 61 députés. A l’ordre du jour, l’examen de quatre projets de loi portant autorisation de ratification d’accord de prêt. Un est relatif au Projet d’appui à l’Université nationale d’agriculture (Una) et à l’Université des sciences technologiques, ingénierie et mathématiques (Unstim).
Les trois autres concernent respectivement le Projet d’appui au développement de la filière anacarde et de entrepreneuriat agricole; Projet d’aménagement et de bitumage de la route Djougou-Pèhunco-Kérou-Banikoara longue de 68 kilomètres et le projet d’équipement et de réhabilitation des formations sanitaires du Bénin.
A la limite de perdre les crédits
Réunis ce lundi, les députés ont été unanimes pour aborder ces dossiers en procédure d’urgence. C’est en réponse à la demande de dix de leurs collègues qui l’ont demandé ainsi. Au-delà, le président de l’Assemblée nationale indique que si 61 députés sur 83 ont sollicité la présente session, c’est que le Bénin est à la limite de perdre les crédits. «C’est des dossiers d’une extrême urgence » affirme Louis Vlavonou. Ils sont déjà affectés aux commissions.
Rendez-vous mercredi
La séance plénière pour l’adoption de ces projets de loi est fixée au mercredi 25 septembre prochain à partir de 12h. Visiblement, c’est la seule date qui peut permettre aux députés de répondre favorablement à l’urgence cette semaine. D’après le président du parlement, il y a un séminaire des députés sur les technologies de l’information et de la communication qui s’ouvre jeudi prochain. « Ce programme (a été) retenu avant qu’on ne nous montre l’extrême urgence de ce dossier » confie Louis Vlavonou. «Nous prenons acte de la date fixée» a répondu le ministre de l’Agriculture, Gaston Dossouhoui.