Créé en avril 1994, le Groupe Azalaï fête cette année ses noces d’argent. Dans le cadre de ces festivités, Azalaï Hôtel Cotonou a organisé une conférence de presse pour informer les hommes et femmes des médias non seulement des activités retenues mais aussi du chemin parcouru par le Groupe au cours de ses 25 ans de vie.
Avril 1994-avril 2019, cela fait 25 ans qu’est né le Groupe Azalaï au Mali. Après le Burkina Faso, le Bénin entre dans la danse de la célébration de ces noces d’argent. Au cours d’une rencontre avec la presse, les responsables d’Azalaï hôtel Cotonou ont levé un coin de voile sur le Groupe en général et l’unité de Cotonou en particulier à travers ses acquis et ses perspectives, sans oublier le programme des festivités.
Selon le directeur Marketing et Communication d’Azalaï hôtel Cotonou, Donald Aka, au Bénin, les manifestations s’étendront sur six jours, soit du lundi 23 au samedi 28 septembre prochain. Dénommées ‘’Semaine Azalaï’’, les manifestations seront marquées à Cotonou pendant les six jours par six grands événements, c’est-à-dire à chaque jour, son événement. En lever de rideau, la conférence de presse. Le deuxième jour sera consacré au workshop avec les agences de voyages et compagnies aériennes. Quant au troisième jour, il est dédié aux actions sociales traduites par un don à l’orphelinat de Koutongbé à Porto-Novo alors que le quatrième jour sera réservé au team building fait d’échanges avec le personnel. Le cinquième jour, un dîner de clôture sera offert aux meilleurs clients ayant accompagné
Azalaï hôtel Cotonou depuis 2012, année de son implantation au Bénin. Et enfin, en tant qu’une entreprise consciente de sa responsabilité sociétale, l’unité de Cotonou se livrera à une activité éco citoyenne, le samedi 28 septembre. Il s’agit d’une campagne de salubrité dénommée ‘’Ganhi quartier propre’’.
Un groupe panafricain évoluant à pas de géant
Présentant le groupe, Donald Aka a fait savoir qu’il a été créé à Bamako au Mali en 1994 par Mossadeck Bally en tant que Président Directeur général et fondateur et Mohamed Ag Alhousseini, directeur général. C’est le fruit du rachat du mythique Grand Hôtel appartement au gouvernement malien. Avec une envergure panafricaine, ce groupe hôtelier a connu une bonne évolution. Ainsi, a poursuivi le directeur Marketing et Communication, il a grandi géographiquement. De Bamako au Mali au départ, cette chaîne hôtelière est présente dans cinq autres capitales à savoir Abidjan (Côte d’Ivoire) Ouagadougou (Burkina Faso), Bissau (Guinée-Bissau) Cotonou (Bénin) et Nouakchott (Mauritanie). « Aujourd’hui, le Groupe Azalaï, c’est dix unités», a-t-il souligné. Son extension géographique se poursuit avec l’ouverture des unités de Dakar, Conakry, Niamey et Lomé pour la sous-région ouest-africaine et surtout son expansion en zone Afrique centrale avec l’unité de Douala au Cameroun. Donald Aka rappelle que, parti de 77 chambres en 1994, le réseau en compte aujourd’hui un millier.
Ouvert au Bénin en 2012, Azalaï hôtel Cotonou est, selon son directeur Salifou Traoré, une marque 4 étoiles aux standards internationaux. Il est essentiellement destiné aux voyageurs d’affaires. Il dispose de 120 chambres de différents standings réparties sur cinq étages. A cela s’ajoutent les dix salles de conférences baptisées au nom des anciens rois et autres personnalités historiques du Bénin. Sur le plan gastronomique, Azalaï hôtel Cotonou n’est pas mal loti. Il possède des restaurants (Le Palmier et Saveurs d’Afrique) où sont servis des mets de diverses nationalités d’origine africaine accompagnés des bars. Il est aussi équipé d’une grande piscine, de salles de sports et de Spa.
Un personnel jeune et compétent
Les dix unités du groupe génèrent plus de 4000 emplois directs et indirects au niveau de l’Afrique de l’Ouest. Le personnel à l’interne provient à 42 % du Mali avec 3 hôtels, 23 % de la Côte d’Ivoire, 12 % du Bénin et le reste venu des autres pays. «De 60 collaborateurs en 1994, nous avons aujourd’hui 720 collaborateurs», a-t-il précisé, soulignant que l’effectif a ainsi été multiplié par 12 en 25 ans d’existence. Attirant l’attention sur la jeunesse du personnel, il relève que l’âge moyen a baissé de 35 à 30 ans et que la proportion de femmes a été revue à la hausse en respect de l’approche genre. « Le nombre de femmes sur l’ensemble du réseau hôtelier Azalaï passe de 15 % en 1994 à 25 % à ce jour», a-t-il tenu à signaler. Conscient que la qualité est tributaire de la formation, le groupe a fait l’option de la valorisation des compétences. Pour ce faire, il assure à son personnel, au dire de Donald Aka, une formation continue dans ses centres de formation d’où sortent des ressources humaines utiles aussi bien pour le groupe que pour d’autres établissements.
Pour atteindre ces résultats, le groupe a misé sur les valeurs telles que l’hospitalité, la qualité, la rigueur, l’écoute et l’humilité. Il a orienté sa stratégie vers la satisfaction des besoins croissants de sa clientèle, en vue de l’amélioration de la qualité de son service haut de gamme. A ce propos, le directeur Marketing et communication évoque la rénovation des unités hôtelières sans occulter la communication digitale.
Pour la directrice des Opérations du groupe Azalaï,
Maria Diarra, la célébration des noces d’argent sonne comme 25 ans de développement, d’expérience, d’hospitalité, de formation. «25 ans, ça se fête. Nous avons commencé par Bamako et allons terminer par Abidjan, notre dernier hôtel», a-t-elle conclu ajoutant que l’aventure Azalaï continue.