Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Récépissé à polémique au sein des Fcbe: Voici pourquoi Talon doit s’appuyer sur la médiation du clergé catholiq

Publié le mercredi 25 septembre 2019  |  Autre presse
Le
© aCotonou.com par DR
Le clergé béninois
Comment


(Patrice Talon étale son apathie à la crise politique)

Au lendemain des dernières élections législatives qui ont maculé le pays de sang et de violences inouïes par endroit, l’Eglise Catholique a proposé sa médiation à la classe politique afin de sortir le Bénin de l’impasse. Au cœur de la brouille, entre autres points d’achoppement, la reconnaissance légale des forces politiques réputées de l’opposition.
En dehors du fait que la médiation du clergé Catholique, apparemment perçue comme forcée, est en hibernation, il y a maintenant que la survenue de la crise au sein du parti Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), née de la délivrance par le ministre de l’intérieur du récépissé provisoire risquerait d’enterrer définitivement ces ambitions de médiation du clergé. A tout le rendre complexe ce processus de médiation de la crise post élections qui enregistre ainsi un nouveau élément.

Au parlement monocolore contesté par l’opposition, vient se greffer cette crise interne au sein du parti Fcbe dont le bureau pointe le pouvoir en place comme étant à l’artificier de cette machination.
Le récépissé délivré par le ministre de l’intérieur contre l’exclusion de certains membres du bureau comme: Valentin Djènontin, Secrétaire exécutif national du parti, Komi Koutché, 2è Vice-secrétaire national et Simplice Codjo, 3è Vice-sécretaire national du parti ne fera qu’endolorir le climat politique.

La reconnaissance légale de ces partis de l’opposition, à travers la délivrance des récépissés par le ministre de l’intérieur, constituait l’un des points importants de cette méditation du clergé de l’église catholique. Le gouvernement a pris le pas sur l’initiative de la CEB en initiant une série de rencontres avec les formations politiques qui n’ont pas pu obtenir ce qui apparaît désormais comme un précieux sésame ( le certificat de conformité alors qu’il n’est pas prescrit ni par la charte des partis politiques ni par le code électoral) de la part du ministre de l’intérieur.
Si au fond la démarche du chef de l’Etat est à saluer, l’éclatement de la crise au sein du parti Fcbe de l’ex-chef d’Etat, Thomas Boni Yayi, risquerait d’envenimer cette crise politique dont les deniers événements de Tchaourou et Savè devrait donner matière à réfléchir à tous les acteurs politiques et au régime en place en particulier.

En lorgnant la médiation du clergé catholique sans jamais la mettre en branle, en plus de cette crise au sein des Fcbe qui tient pour responsable, le régime en place, Patrice Talon risquerait s’embarquer dans une crise post électorale aux conséquences inestimables.
Au regard de la dégradation qu’occasionne cette avalanche de difficultés, il est grand temps que le régime tire leçon de la brouille de la médiation du clergé catholique. Le pouvoir pourra ainsi relancer les pourparlers avec les partis de l’opposition, comme cela s’est fait ailleurs, sous l’égide la conférence épisciopale pour régler définitivement cette crise-post électorale qui non seulement perdure, mais s’enrichit malheureusement de nouveaux rebondissements alarmants.
Rédigé par Aristide F HOUNKPÊVI
Commentaires