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Crise au sein de la famille cauris : Mea culpa du camp Hounkpè, première brèche pour la réconciliation

Publié le lundi 30 septembre 2019  |  Fraternité
Paul
© aCotonou.com par codias
Paul Hounkpè, ministre de la Culture du Bénin lors de la passation de service à la tête du ministère de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme (MCAT) Paul Hounkpè devient le nouveau ministre.
Cotonou, le 22 juin 2015. Palais des congres de Cotonou. Passation de service entre Jean-Michel Abimbola, désormais député à l’Assemblée nationale et Paul Hounkpè ancien maire de Bopa
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Nul ne veut la mort du pécheur. Accusé de trahison, le camp Paul Hounkpè, Théophile Yarou et cie a fait son mea culpa. Les turbulences déclenchées par la délivrance du récépissé, qui leur donne désormais une identité juridique, ont-elle raison de la barque cauris ? Le suspense demeure entier sur l’issue probable de cette crise que traversent les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Vendredi dernier, le nouveau secrétaire exécutif du parti, Paul Hounkpè et son camp ont proclamé leur bonne foi et plaidé pour l’unité au sein de leur famille politique. « Avoir obtenu le récépissé ne nous soumet à rien ! Surtout pas au pouvoir de la rupture dont la ligne politique est contraire à la nôtre. Avoir obtenu notre récépissé ne signifie pas que le parti ait été vendu au président Talon. A tous nos camarades qui se sentent offensés ou trahis par notre démarche, nous demandons pardon », a déclaré Paul Hounkpè. Cet appel recevra-t-il un écho favorable ? Les jours à venir nous édifieront. Une chose est claire, c’est déjà un début, même si d’aucuns pressentent que cette passe d’armes entre les leaders cauris n’est en réalité qu’une farce. Quoiqu’il en soit, c’est une évidence que du fait de l’obtention de ce récépissé qui permet au parti d’exister désormais, certaines grandes figures ont perdu des privilèges, un sacrifice lourd à consentir en milieu politique. L’ont-ils fait de gré ou de force ? L’essentiel reste la consolidation des bases de cette formation politique qui a perdu assez de plumes depuis la fin de règne du leader charismatique, Boni Yayi.
« Nous n’avons pas le droit de nous résigner, de laisser Fcbe mourir de sa belle mort. C’est pourquoi, les cadres du parti ont tenu à aller jusqu’au bout de ce processus malgré les incertitudes et les injonctions incompréhensibles que nous a imposées le pouvoir de la rupture ». La balle est donc dans le camp des victimes expiatrices de cette soumission au dictat du ministre de l’intérieur. Boni Yayi qui demeure le président d’honneur du parti, saura sûrement arbitrer pour un nouvel envol des cauris sur l’échiquier politique national.

Arnaud DOUMANHOUN
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