Informé des actes de destruction des ouvrages d’assainissement construits à grands frais dans le cadre du projet asphaltage, le Maire de Cotonou Isidore Gnonlonfoun s’est aussitôt rendu, ce lundi 30 septembre 2019, à Agla-Akplomey sis dans le 13è arrondissement. Très indignée des actes de sabotage perpétrés sur des ouvrages réalisés à coup de plusieurs millions pour assainir le cadre de vie des populations, l’autorité communale a promis de prendre des dispositions idoines pour décourager les auteurs de ces forfaits.
En attendant d’envoyer un rapport d’étape au gouvernement en l’occurrence au ministre en charge du cadre de vie, le maire Gnonlonfoun a instruit ses services techniques pour des mesures conservatoires. « Ces actes ne peuvent pas être tolérés. Nous ne sommes pas dans la cour du roi Pétaud », a-t-il martelé avant de rassurer que des enquêtes vont se poursuivre pour détecter les auteurs de ces forfaits et la loi leur sera appliquée avec rigueur.
Interpellés sur les auteurs de ces actes ignobles et regrettables, les élus locaux de la zone ne sont pas arrivés à situer les responsabilités. Ils reconnaissent toutefois que ces forfaits ont été perpétrés à l’issue de la forte pluie qui s’est abattue sur Cotonou dans la journée de ce dimanche, occasionnant des inondations dans plusieurs maisons.
En bon pédagogue et face à la répétition de ces cas d’incivisme dans la ville, le maire a profité de l’occasion pour interpeler à nouveau la responsabilité des autorités locales pour le maintien de l’ordre sur leur territoire de compétence. Après avoir mis en garde les auteurs de ces actes, il appelle les populations au civisme et au respect strict des biens publics. Isidore Gnonlonfoun en a également profité pour sommer certains occupants illégaux à libérer les domaines pour la poursuite des travaux du projet asphaltage. Un ultimatum a été donné à ces propriétaires dont les maisons se trouveraient dans les emprises des chantiers asphaltage.
Pour finir, le maire et sa suite ont fait un tour au marché Dantokpa notamment sur le boulevard longeant la pharmacie « Les 4 thérapies » qui avait été dégagé pour occupation anarchique des femmes vendeuses.
Notons que dans cette délégation se trouvaient le deuxième adjoint au Maire Augustin Houéssinon et les responsables de l’administration municipale.