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Le pouvoir et la morale : “`Deux éléments capitaux et indispensables dans la gouvernance et la gestion d’un pays“`

Publié le mardi 1 octobre 2019  |  Matin libre
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L’un, venant du monde du narcissisme et l’autre, symbole de la sagesse et de l’éthique.

La plupart des Dirigeants africains, dès leur prise de pouvoir, deviennent l’esclave de celui-ci et perdent toute notoriété prenant ainsi la population pour de la marchandise. Ils oublient aussitôt ce peuple souverain dont le droit est la faculté d’élire, de s’exprimer librement et directement par le vote.

Ces hommes sans foi ni loi* rompent automatiquement avec le contrat social et mettent le bas peuple en voie de disparition et de perdition.

L’État de droit étant bousculé, le pouvoir perd ainsi ses règles et mode de fonctionnement ; ce qui laisse place à une impasse totale et une déstabilisation des fondements démocratiques.

“`De la nécessité de l’Ethique et la Morale dans la Politique.“`

La politique doit-elle se plier à des exigences morales ?

La réponse est sans doute *”Oui !”* ; car, la Morale*, _c’est l’ensemble des règles qui régissent une société._ C’est aussi une conduite, les valeurs qu’une société ou une nation imposent à la conscience individuelle et/ou collective du pouvoir en place.

Pour Kant, “une action est morale si, elle a pour principe d’action la loi morale. Cette loi s’impose à l’argent de manière inconditionnelle, quels que soient ses désirs ou ses intérêts.”

Alors, dans l’exercice de ses fonctions, le pouvoir a le devoir de faire de la morale, son bâton de pèlerin, sa raison d’être.

La politique est donc, ce que le social, le culturel, et l’économie mettent par leurs individus et leurs groupes, à distance maximale d’eux-mêmes, pour être à la fois représentés et reconnus comme citoyens.

Ainsi, Morale et Politique se distinguent.*L’une se préoccupe de la vertu de la personne tandis que l’autre, du bien public.

L’on peut-être moralement bon, dans une cité politiquement malade comme, une cité peut avoir une vertu politique sans que ses membres aient individuellement une grande vertu morale.

De par donc ces rapports très tendus de la morale et de la politique, Machiavel affirme que :

” la politique est un ordre des réalités humaines absolument irréductibles à tout autre. Elle est une lutte agonique pour la prise et la conservation du pouvoir obéissant à une logique quasi autonome.

Qu’il s’agisse d’imposer la tyrannie ou d’instituer et de sauvegarder la république, la règle est toujours la même. Il s’agit de vaincre. Dans cet ordre, la fin justifie les moyens. “

De cette réflexion philosophique, l’on doit pouvoir se demander de quel type d’élite faudra-t-il pour le vrai décollage de notre nation.

L’expérience et les réalités sur le personnage des élites africaines ont prouvé que, nous ne devrons pas perdre de vue que les hommes qui doivent nous servir le mieux seront ceux que nous aurions pris la peine, le temps de connaître ; ceux qui, vivent notre vie et souffrent des mêmes maux que nous.

Par conséquent, nous avons besoin des femmes et hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple résolus et actifs ayant une honnêteté reconnue.

Il ne faut cependant céder au pessimisme car, *e spectacle que nous offre l’Afrique et plus singulièrement _le Bénin sous le règne de la rupture_*, tend à nous démontrer que ce sont les occupations individualistes qui semblent gagner les coeurs de nos dirigeants et prévaloir au détriment de la cause commune.

Jeune Afrique, Réveille-Toi !
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