Les Fédérations sportives et autres acteurs du monde du sport au Bénin ont pris connaissance des méandres de la convention d’éthique et de bonne gouvernance du sport ce samedi 5 octobre 2019 dans la salle de conférence du stade Général Mathieu Kérekou.
Voté en assemblée générale le 17 mars 2019, la convention d’éthique et de bonne gouvernance entre Comité national olympique et sportif béninois (CNOS-BEN), les fédérations nationales sportives membres et associations sportives affilées, reste méconnue de la majorité des acteurs du mouvement sportif béninois. C’est pourquoi, le président du CNOS-BEN Julien Minavoa a convié les acteurs du sport béninois à une séance de vulgarisation de cette convention. Car, selon lui, au vu de toutes les dispositions de la présente convention, «il est important que chacun s’imprègne des dispositions de cette convention». Et cette séance de vulgarisation a permis aux pratiquants du sport de connaître les règlements qui régissent leurs fédérations et la conduite à tenir tant au Bénin qu’à l’extérieur lors des compétitions ou autres évènements sportifs. Pour Faustin Dahito, président de la Fédération béninoise de rugby, «c’est une convention qui est venue à point nommé et qui permettra aux différentes fédérations de fonctionner sans difficulté. Ce qui nous permet d’être en règlementation avec les instances internationales».
La convention reconnait le conseil national arbitral du sport du Bénin comme unique instance au niveau national pour tous litiges qui interviennent au sein de la fédération. Ce même conseil est saisi en appel après les décisions rendues à l’interne par les organes juridictionnels fédéraux, sauf cas exceptionnel d’autosaisine. Aussi, on note dans cette convention que seuls les athlètes détenteurs d’une licence fédérale et ayant rigoureusement participé aux compétitions de la fédération nationale ou à l’étranger, aux championnats de fédérations reconnues par la Fédération internationale, ont qualité à jouir de statut d’athlètes de la sélection nationale.