Les Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) de l’ancien Président Boni Yayi ont fait savoir leur « regret de ne pouvoir pas participer » au dialogue politique auquel leur convie le 10 octobre prochain son successeur, Patrice Talon, « tant qu’un certain nombre de préalables » n’est pas encore « discuté et levé ».
Selon le secrétaire exécutif dudit parti, la lettre d’invitation n’a «pas précisé le contenu de ce dialogue ». En plus, « nous n’avons aucune idée sur les termes de références dudit dialogue afin de s’y préparer conséquemment et d’identifier les personnes ressources dont les profils seraient en adéquation avec les sujets à débattre », a-t-il ajouté.
Le FCBE a souligné par ailleurs les nombreuses revendications de l’opposition qui n’ont toujours pas connu de réponse. Parmi ces points d’achoppement, il y a la demande « de la libération des prisonniers politiques et l’arrêt des poursuites à caractère politique ».
Mais également « l’abandon des poursuites à l’égard du président d’honneur de notre Parti, son Excellence le Président Boni YAYI, du retour des exilés politiques sous mandats d’arrêts ou non, du point des décès et dégâts matériels occasionnés par les violences post-électorales et de la reprise des élections législatives », a exigé le FCBE.