Reçu dans l’émission « L’entretien », de ce dimanche 06 octobre 2019, sur la chaîne de télévision E-télé, l’acteur politique et membre fondateur de l’Union Progressiste, Me Abraham Zinzindohoué a opiné sur les derniers développements de l’actualité politique au Bénin. Le dialogue politique annoncé pour se tenir du 10 au 12 du mois courant, était le principal sujet abordé.
La convocation par le chef de l’Etat, des partis politiques au dialogue national, s’est heurtée au refus des FCBE, qui exigent des préalables au débat.
Pour Me Abraham Zinzindohoué : « On ne refuse pas l’appel. Mais on peut refuser ce qui est derrière l’appel ».
Ce membre-fondateur du parti l’Union Progressiste, estime que ce dialogue est nécessaire, car à bout, il permettra d’aplanir les divergences nées de l’application de la Charte des partis politiques et du Code électoral lors des Législatives d’avril dernier.
À l’en croire, les préalables imposés par le parti de l’opposition FCBE, avant de prendre part active aux assises, relève du pur amalgame.
«Ce dont il s’agit ici, c’est de trouver des solutions à la mise en exécution des lois électorales afin que toutes les forces politiques qui ont une existence légale puissent participer aux scrutins à venir », a laissé entendre Me Abraham Zinzindohoué, qui reste très optimiste quant à l’issue des assises.
« Je trouve que, malgré tout, la situation va vers un dégel certain. Car, de deux partis pour les Législatives, 09 partis ont déjà une existence légale et donc vont tous compétir lors des échéances prochaines», s’est-il réjoui.
Il a pour finir, invité les FCBE à aller à la table de négociation, poser leurs problèmes, pour obtenir des solutions consensuelles.
« C’est trop facile de dire qu’on nous a exclu, alors qu’on s’exclut soi-même », a conclu Me Abraham Zinzindohoué.