Le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) Guy Ogoubyi est monté au créneau hier pour donner les raisons de l’inactivité de son institution. C’était sur Canal3 Bénin par l’entremise de l’émission ‘’Zone franche’’.
Une mission, un homme et des moyens, dit-on. Mais depuis plusieurs mois que l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a été créée pour définitivement régler la problématique de la corruption, le moindre n’a été mis à la disposition de l’institution pour son fonctionnement.
Le passage du président de l’ANLC, Guy Ogoubiyi sur Canal3 Bénin hier a édifié le peuple sur les difficultés que rencontre l’institution dans la mise en œuvre de son programme. Une situation qui interpelle sur la volonté réelle des gouvernants à mettre définitivement un terme à la corruption. Ce qui est perceptible malgré le vote de la loi contre la corruption et les infractions connexes et la mise en place de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption, beaucoup reste à faire.
Dans l’interview qu’il a accordée à Canal3 hier, Guy Ogoubyi a clairement expliqué que le calme plat observé au niveau de son institution est du au fait que l’ANLC ne dispose pas de moyens de fonctionnement. C’est pourquoi cette inaction est observée au niveau de cette structure. Si le Chef de l’Etat tient effectivement à la mise en œuvre de ses réformes, des instructions devront être données afin que des ressources soient mises à la disposition des structures mises en place dans ce cadre.