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Violences post-électorales: Soglo et l’opposition invitent le peuple à secourir les cœurs en détresse

Publié le vendredi 11 octobre 2019  |  L`événement Précis
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© Autre presse par DR
Violences post-électorales: Soglo et l’opposition invitent le peuple à secourir les cœurs en détresse
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Pendant que certains partis politiques se sont retrouvés hier jeudi 10 octobre 2019 au Palais des congrès autour du dialogue politique initié par le Gouvernement, les ténors de la « Résistance » se sont réunis au Chant d’oiseau de Cotonou pour donner leur appréciation sur l’actualité politique nationale, ainsi que sur plusieurs autres sujets qui défraient la chronique. Les travaux de cette rencontre ont été dirigés par l’ancien Chef de l’Etat Nicéphore Dieudonné Soglo en présence d’éminentes personnalités de la classe politique.

« Pour la mémoire de nos martyrs, aucun sacrifice ne sera de trop pour combattre le régime en place », ont clamé les leaders de la « Résistance » réunies au Chant d’oiseau de Cotonou pour opiner sur l’actualité politique nationale. Après avoir peint en noir la gestion du Président Patrice Talon, ils ont invité tout le peuple béninois à faire le geste minimum pour aller au secours de ces âmes en détresse, victimes collatérales des violences enregistrées à l’occasion des législatives du 28 avril 2019. Ils ont également annoncé la création d’un Fonds National de Solidarité, destiné à venir en aide aux orphelins abandonnés par les personnes décédées lors de ces violences. Pour finir avec ce volet des exactions que le pays a connues courant avril-mai 2019, le Président Nicéphore Dieudonné Soglo et les autres membres de la « Résistance » ont exhorté les Béninois à assister ou à s’unir d’intentions à la messe qui sera dite dans une Église quelconque le samedi 12 octobre 2019 pour le repos des âmes des illustres disparus.

La « Résistance » rejette le dialogue politique et pose des préalables
A propos du dialogue politique ouvert à Cotonou hier jeudi 10 octobre 2019, les leaders de la « Résistance » ont souligné qu’il n’y pas de dialogue pendant que des citoyens sont contraints à l’exil, pendant que d’autres croupissent en prison pour délit d’opinion, ou encore pendant que le pouvoir en place continue de contraindre les citoyens à la précarité. Pour eux, la situation économique du pays est dramatique et le gouvernement et le parlement sont restés insensibles aux conséquences de la fermeture des frontières entre le Nigéria et le Bénin alors que dans tous les autres pays concernés, renseignent-ils, les Chefs d’Etats et autres institutions s’en préoccupent. C’est pourquoi, « La Résistance Nationale » s’engage à combattre la « déliquescence des valeurs qui fondent la République » et rejette catégoriquement le dialogue organisé par le Président de la République. Dans leur déclaration qui a sanctionné cette rencontre, ils ont martelé qu’aucun dialogue n’est envisageable sans un certain nombre de préalables, notamment la reprise des élections législatives pour donner la parole au peuple et lui permettre de choisir ses représentants, l’amnistie générale pour tous les exilés et détenus politiques, la restitution des dépouilles mortelles des personnées décédées en avril et mai 2019 à leurs familles respectives, afin de leur permettre de faire le deuil des disparus, la réintégration sans délai dans leur fonction des 503 enseignants suspendus. Cette rencontre a connu la présence de Ganiou Soglo, Alexandre Hountondji, Joseph Tamègnon, Maxime Houédjissi, Candide Azannaï, Guy Mitokpè, Saca Fikara, Gilbert Kuassi et bien d’autres personnalités politiques de l’Opposition.
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