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La révision de la constitution plus que nécessaire à la suite du dialogue politique?

Publié le lundi 14 octobre 2019  |  BENIN WEB TV
Ouverture
© Présidence par DR
Ouverture du dialogue politique au Palais des Congrès de Cotonou
Le président de la République du Bénin a présidé au palais des congrès de Cotonou, ce jeudi 10 octobre 2019, la cérémonie d`ouverture du dialogue politique qui s`inscrit dans son souci permanent d`associer les acteurs politiques à la recherche des compromis aux questions politiques essentielles, notamment électorales, dont la résolution est indispensable à la cohésion et à la marche vers le progrès.
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Les délégués au dialogue politique ont remis dans la soirée de ce samedi 12 octobre 2019, le rapport de leurs travaux au chef de l’Etat. Le gouvernement devra l’étudier pour savoir la conduite à tenir en toute responsabilité. La révision de la constitution, même si elle n’apparaît pas clairement dans les propositions, reste, selon certaines sources, la seule passerelle vers la correction des lois électorales.

La charte des partis politiques et du code électoral seront indispensablement relus au parlement. Ceci, en tenant compte des aspirations profondes des délégués des partis au dialogue politique qui a eu lieu du 10 au 12 octobre au palais des congrès. Certaines formations politiques, au cours des débats, ont même envisagé la révision de la constitution, afin d’avoir certaines garanties. C’est le cas du Moele-Bénin qui, dans son mémorandum, en son point B-8, a clairement indiqué qu’« il faudrait inscrire dans le préambule de la constitution tous les éléments légaux nécessaires pour ne pas aller à une nouvelle République ni plus pour permettre au chef de l’Etat en place d’aller au-delà de 2 mandats de 5 ans ».

Cette piste, selon certains observateurs de la vie politique du Bénin, pourrait être la plus appropriée pour le chef de l’Etat en vue de concéder les recommandations des participants au dialogue. Et pour cause, à la veille des élections législatives du 28 avril 2019, les députés de la septième législature, les opposants en l’occurrence, n’avaient pas cédé à cette exigence relative à la révision de la loi fondamentale. Ce qui avait empêché le chef de l’Etat d’ouvrir une voie à la pagaille constitutionnelle en prenant une ordonnance. Si hier, Patrice Talon se veut légaliste et respectueux de la Constitution, ce n’est pas quelques mois plus tard qu’il va se raviser pour accorder aussi facilement tout ce que demandent les forces politiques sans assouvir sa soif de toucher la loi fondamentale.

Représentativité des femmes dans les instances électives

C’était l’une des réformes phares du projet de révision de la constitution rejeté par une minorité mécanique au parlement le 4 avril 2017. Si les délégués au dialogue politique sont tous d’avis qu’il faut dorénavant accorder une place importante (30% au moins) aux femmes dans les instances électives notamment les élections locales, communales et législatives, c’est donner acte au chef de l’Etat pour faire passer son projet de révision de la constitution dans les plus brefs délais. Les formations politiques le savent certainement et ne devraient plus résister au moment de l’application des résolutions prises les trois jours durant. Ne pas le savoir serait suicidaire pour ceux qui ne savent pas anticiper en politique.
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