Les députés de la 8e législature lancent solennellement le mercredi 23 octobre prochain, au palais des Gouverneurs à Porto-Novo, la seconde session ordinaire de l’année 2019 encore appelée session budgétaire.
Encore une semaine et les députés boucleront leurs vacances parlementaires. Ils reprendront officiellement le chemin de l’hémicycle dès le mercredi 23 octobre prochain. Et ce, pour le compte des travaux de la seconde session ordinaire de l’année 2019 encore appelée session budgétaire. Celle-ci va s’ouvrir conformément à l’article 87 de la Constitution du 11 décembre 1990 qui prescrit que : « L’Assemblée se réunit de plein droit en deux sessions ordinaires. La première session s’ouvre dans le cours de la première quinzaine du mois d’avril. La deuxième session s’ouvre dans le cours de la seconde quinzaine du mois d’octobre. Chacune des sessions ne peut excéder trois mois ». Cette session budgétaire est la première au titre de la 8e législature de l’Assemblée nationale installée le 16 mai dernier. Ainsi, comme son nom l’indique, elle sera prioritairement consacrée à l’examen du projet de budget général de l’Etat gestion 2020. Lequel projet est transmis depuis le 25 septembre dernier, par le gouvernement à la Représentation nationale. Ce projet de budget équilibré en ressources et en charges s’élève à 1 986, 910 milliards F Cfa. Il est en hausse de 109,367 milliards F Cfa, soit un taux de 5,8 % par rapport à celui de l’année 2019 en cours d’exécution. Il postule un taux de croissance de 7,6 %, un déficit budgétaire de l’ordre de 1,8 % du Produit intérieur brut en amélioration de 0,4 % par rapport au niveau attendu en décembre 2019. Ces chiffres annoncent la maîtrise du taux d’inflation en 2020.
Les députés auront donc à décortiquer le volumineux document et à le voter. Seulement, il faut attendre d’ici fin décembre 2019 pour connaître le sort qu’ils vont réserver à ce projet de loi de finances. Mais a priori, le projet de budget de l’Etat gestion 2020 devrait passer comme une lettre à la poste, comme d’ailleurs ceux des années 2017, 2018 et 2019 sous le régime du Nouveau départ.