Le mardi 14 octobre, des individus en civile et armés s’étaient introduits au domicile du maire d’Akpro-Missérété, Michel Bahou, leader du parti du renouveau démocratique. Les explications font éclater la vérité.
Les éléments de la police républicaine étaient aux trousses d’un individu, présumé complice d’un vol de moto. Ce mardi soir, ils devaient tout mettre en oeuvre pour l’appréhender. C’est dans cette quête qu’ils l’ont aperçu pénétrer dans le domicile du maire Michel Bahou. Ne pouvant pas le laisser partir au risque de subir des sanctions disciplinaires, ils se sont introduits dans la maison sans outre mesure.
Le maire était en train de régler un différend entre le présumé complice de vol et un chef d’un quartier de sa commune. Les enquêteurs n’étaient pas, faut-il le rappeler, en tenue de fonction. Il était difficile pour le maire de les reconnaître encore qu’ils ne sont pas du commissariat d’Akpro-Missérété. Un bras de fer s’est alors engagé entre l’élu communal et les forces de sécurité. Le maire a menacé de s’en plaindre au préfet. Heureusement, le commissariat d’Akpro-Missérété a fini par dépêcher une équipe connue du maire. Michel Bahou a simplement laissé l’individu soupçonné pour les besoins de l’enquête judiciaire.