Ce jeudi 17 octobre, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale pour l'élimination de la pauvreté. La pauvreté est un fléau qui mine plusieurs sociétés depuis l'échelle familiale. Mais la pauvreté n’est pas une fatalité. Pour l’édition 2019, l’Onu appelle à tourner les regards vers les enfants, leurs parents et leurs communautés afin de leur donner les moyens de lutter contre la pauvreté.
« Agir ensemble pour donner aux enfants, à leurs familles et à la société les moyens de mettre fin à la pauvreté ». C'est autour de ce thème qu'est célébrée aujourd'hui la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté. Un thème bien évocateur, qui prend en compte le phénomène de la pauvreté déjà à la base. En effet, la famille est la première victime de la pauvreté. Lorsque les familles manquent de l’essentiel pour vivre, vivotent au gré du temps ; ce sont les enfants et à grande échelle leurs communautés puis la société qui en pâtissent. « On ne pourra mettre fin à la pauvreté des enfants sans s’attaquer à la pauvreté des ménages, la première procédant souvent de la seconde. L’accès à des services sociaux de qualité doit être une priorité, alors même qu’aujourd’hui près des deux tiers des enfants n’ont aucune protection sociale », fait remarquer le secrétaire général de l'Onu, António Guterres, dans son message afférent à la Journée mondiale de lutte contre la pauvreté.
En effet, les personnes qui vivent dans la pauvreté subissent chaque jour plusieurs injustices notamment l’inégal accès aux soins et à la justice, des conditions périlleuses de vie ou de travail, des conditions insalubres de logement, des carences en aliments nutritifs, une absence de participation politique…
Il va sans dire que la responsabilité des Etats dans la lutte contre la pauvreté est grande. Chaque Etat est appelé à garantir à ses citoyens la protection de leurs droits fondamentaux et l’accès aux services sociaux dans toutes ses dimensions. C’est l’occasion de penser aux populations les plus vulnérables, aux personnes qui sont en dessous du seuil de pauvreté, aux personnes qui sont plus pauvres que ceux qui se réclament pauvres, aux personnes qui peinent à trouver le pain quotidien, aux enfants qui gisent dans la misère et qui pourtant sont aussi humains que les autres. C’est à leur égard que s’imposent des politiques sociales particulières. C’est pour eux que l’Etat doit faire de la promotion de la prospérité partagée, une priorité.