Plusieurs mesures législatives sont attendues dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique du 10 au 12 octobre 2019 au Palais des Congrès. L’He Alexis Agbélessessi fait le point.
La conférence des présidents est arrivée à une concertation avec le Chef de l’Etat. Il a fait le point de la synthèse du Rapport du dialogue politique qui a eu lieu du 10 au 12 octobre 2019 au Palais des Congrès. Il a fait part de la quintessence des recommandations qui ont fait l’objet du Conseil des ministres de ce mercredi. Le parlement devra jouer sa partition pour la mise en œuvre de ces recommandations par des mesures législatives qui sont de son ressort. C’est dans ce cadre que le Chef de l’Etat a invité la Conférence des Présidents pour remettre le parlement devant ses responsabilités. Dans la mise en œuvre des recommandations, le parlement aura donc à prendre certaines lois, à faire la relecture de certains textes. Vous savez que pour le consensus, il faut le toilettage de la charte des partis politiques et du code électoral. Il y a aussi le statut de l’opposition, la loi sur le financement des partis politiques etc. Au nombre des mesures d’apaisement, il est recommandé la libération de tous ceux qui sont en prison du fait des troubles électoraux. Une loi d’amnistie sera donc prise pour conforter tout cela. Voilà en gros tout ce dont a discuté. En ce qui concerne le comité, vous savez que pour les mesures législatives en question, il va falloir rédiger des textes. Le comité est composé du facilitateur de dialogue politique, du rapporteur ainsi que des deux autres rapporteurs désignés par la majorité présidentielle et l’opposition. Il y aura élargissement en ce sens que le parlement aura à désigner trois personnalités et le chef de l’Etat deux pour constituer ce comité qui va se charger de la rédaction des textes pour être sûr qu’on transcrive de façon fidèle les recommandations issues du dialogue à travers les textes qui seront pris.