« Si c’est une loi d’amnistie qui permet le retour des prisonniers politiques, nous n’avons pas d’objection par rapport à cela », a déclaré le Secrétaire exécutif national adjoint du parti Fcbe, Théophile Yarou contacté par Banuto. Le vote de cette loi verrait la libération des personnes arrêtées pendant les manifestations violentes qui ont secoué le pays à l’occasion des législatives d’avril 2019. Ne trouvant aucun inconvénient à cela, l’ancien Ministre Théophile Yarou a confié que ce qui est important pour les membres du parti Fcbe, ce sont les résultats. A le croire, au cours du dialogue politique qui s’est tenu du 10 au 12 octobre 2019, son parti a plaidé pour la libération de ceux qui ont été arrêtés et jetés en prison dans le cadre des dernières élections législatives. La prise de cette loi résulte alors de la prise en compte des recommandations du parti. « Pourvu que nous puissions avoir la libération pure et simple des jeunes qui sont en prison », a-t-il indiqué. Par contre, il regrette que cette loi tienne pas en compte les personnes vivant à l’étranger et qui sont qualifiées d’exilés politiques par le parti Fcbe, mais garde l’espoir que les autres recommandations seront examinées par le pouvoir en place, car pour lui, cette loi est déjà une première étape. Il convient de retenir qu’à la faveur d’une rencontre entre le chef de l’Etat, Patrice Talon et la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale tenue le jeudi 17 octobre 2019 dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions du dialogue politique, il a été annoncé la prise d’une loi d’amnistie en faveur des personnes qui se seraient impliquées dans les violences des 28 avril, 1er et 2 mai puis mi-juin 2019.