Démarrés le 26 septembre dernier, les travaux de la deuxième session ordinaire du Conseil économique et social (Ces) ont pris fin, vendredi 25 octobre à Cotonou, à la satisfaction générale de tous les conseillers. La cérémonie de clôture a été dirigée par le président Augustin Tabé Gbian.
Le président du Conseil économique et social (Ces) a procédé, vendredi 25 octobre dernier, à la clôture de la deuxième session ordinaire de l’année 2019. Pendant 29 jours, les conseillers se sont penchés sur l’étude du projet de loi de finances, gestion 2020 ainsi que sur d’autres préoccupations relatives au bien-être des populations en vue de propositions au président de la République et à l’Assemblée nationale.
Le président du Ces a affirmé que de par sa nature de loi de programme à caractère économique et social, le projet de loi de finances est l’un des documents sur lesquels l’avis du Conseil économique et social est obligatoirement requis par le gouvernement, si l’on s’en tient aux dispositions de la Constitution du Bénin. Augustin Tabé Gbian note qu’après transmission dudit projet de loi par le gouvernement au Ces, il a été procédé, par les conseillers, à une appropriation du document afin de mieux en saisir les différents contours et d’exprimer éventuellement au gouvernement quelques préoccupations visant à éclairer sur certaines orientations budgétaires adoptées.
Contribution du Ces
« Nous avons eu le privilège de recevoir le ministre en charge de la Justice pour la présentation du projet de budget du gouvernement. Avec lui, les conseillers ont eu des échanges fructueux. Par la suite, nous avons procédé à l’examen du point d’exécution du budget de l’Etat au 30 juin 2019, à l’étude des grandes orientations budgétaires, des mesures fiscales et sociales du gouvernement pour la gestion 2020 ainsi qu’à l’analyse de certaines données observées. Ce préalable nous a permis de faire des propositions au gouvernement », a-t-il laissé entendre.
Augustin Tabé Gbian reconnaît que l’Etat a fait un effort de mobilisation de ressources cette année en dépit des difficultés qui ont jalonné le parcours vers une meilleure performance. Il ajoute également qu’il a été organisé, au cours de cette session ordinaire, deux séminaires dont l’un porte sur la « proximité géographique du Bénin avec le Nigeria : atouts, faiblesses et perspectives pour la croissance économique nationale » et l’autre sur le « mode de financement du développement par le partenariat public-privé dans le contexte béninois : état des lieux et perspectives ». Pour lui, ces séminaires ont contribué à une meilleure exploitation par le Bénin des atouts liés à sa proximité avec le Nigeria. Mieux, le Ces a apporté sa contribution à l’Etat, dans le cadre du recours au nouveau mode de financement du développement caractérisé par une forte implication du secteur privé. Augustin Tabé Gbian indique qu’à travers ces deux séminaires, les objectifs ont été atteints.
Le président du Ces invite, pour finir, tous les acteurs politiques à s’engager résolument dans la dynamique d’apaisement mise en œuvre par le chef de l’Etat afin que règnent la paix et la stabilité, gage du développement de tout pays.
Il est à rappeler que les conseillers ont aussi adopté le procès-verbal de la 7e session extraordinaire de l’année et poursuivi l’étude des sujets d’autosaisine sur la problématique de l’économie bleue au Bénin, la modernisation de la gestion des déchets solides ménagers sans oublier l’état des lieux sur la chefferie traditionnelle et perspectives.
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