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Face au déficit d’enseignants relevé dans le primaire: La réponse du gouvernement pour soulager l’école béninoise

Publié le mardi 29 octobre 2019  |  La Nation
Salimane
© aCotonou.com par dr
Salimane Karimou, ministre de l’enseignement maternel et primaire
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Des mesures idoines pour combler le déficit d’enseignants relevé. Une telle solution gouvernementale est prévue courant cette semaine. Pour le bonheur de l’école béninoise confrontée, il est vrai, à une relative difficulté, qui va sous peu se conjuguer au passé, apprend-on.


Depuis la rentrée scolaire 2019-2020, la polémique enfle au sujet du déficit en personnel enseignant. Situation qui aurait favorisé, rapporte-t-on, le jumelage de classes provoquant par endroits des effectifs pléthoriques. La possibilité de recruter des enseignants communautaires, pratique courante antérieurement, n’étant plus de mise, l’attente de l’affectation d’enseignants pour combler le gap dans l’enseignement primaire s’est fait longue et même mal vécue.
Cependant, selon des indiscrétions, le gouvernement est à pied d’œuvre pour pourvoir au déficit, sans doute en procédant au redéploiement des aspirants retenus. Cette semaine-ci, la mesure devrait prendre effet. C’est du moins l’assurance que donnent certaines indiscrétions bien introduites.

Réalisme

Ne niant pas l’évidence, le Conseil des ministres du 31 juillet dernier a même chiffré à 7 397 le gap d’enseignants pour le primaire et à 14 332 pour le secondaire général. La situation au niveau du secondaire étant en bonne partie résolue, reste le primaire donc. L’Exécutif béninois, conformément à sa ligne de conduite, va piano. Il en est de même dans sa politique de doter l’école béninoise d’enseignants qualifiés. Aussi, une base de données des aspirants qualifiés pour l’exercice du métier d’enseignant est-elle disponible, suite au test d’évaluation du 11 mai dernier. Le nombre de postulants pré-qualifiés retenus à l’issue des premiers tests, étant en deçà des besoins exprimés, un test complémentaire pour la sélection de postulants au métier d’enseignant à la maternelle, au primaire et au secondaire général (phase 2) a été organisé le 14 août dernier et a concerné près de 50 000 candidats. L’extraction qui en découlera devrait combler les attentes, apprend-on. Au-delà même, c’est le bonheur de nombreux diplômés et donc de plusieurs familles qui profile à l’horizon, dans ce qui a tout lieu d’être une prochaine et énième décision gouvernementale à portée hautement sociale.

Année 2019, année éminemment sociale

Le mercredi 11 septembre dernier, en Conseil des ministres, le gouvernement prenait des mesures à fort caractère social, confortant les enseignants reversés en 2008 dont certains ne l’avaient pas été dans des conditions réglementaires et régulières. Mais tout en faisant la part des choses, le gouvernement, compatissant, a maintenu dans la fonction enseignante, ceux qui pouvaient l’être. Comme mesure sociale, au cours du même conclave gouvernemental, le gouvernement, sensible à leur sort, s’était penché sur la situation de 2476 agents qui sont restés sans salaire depuis le 30 décembre 2007 et qui, pis encore, n’ont pu bénéficier de la mesure de reversement avant la suspension du processus le 11 janvier 2017 pour vérifications. Levant la mesure de suspension les frappant, le gouvernement a depuis prononcé leur réintégration dans le corps des agents de l’Etat.
Jamais deux sans trois, des mesures sociales d’accompagnement avaient été prises également au profit de certains agents contractuels de l’Etat retraités. Corrigeant les disparités les frappant, le gouvernement avait pris des mesures pour les mettre à l’abri de la précarité. Preuve que l’année 2019, comme annoncé par le gouvernement, est éminemment sociale.

Paul AMOUSSOU
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