La candidature du président Patrice Talon à sa propre succession en 2021 n’a cesse de nourrir les débats. L’imbroglio né de la volonté du chef de l’Etat d’instaurer un mandat unique de cinq ans à la tête du pays et l’échec du processus de révision de la Constitution qui devrait l’acter continue de déchaîner les passions. S’il se donne le droit d’aviser le moment venu, la sortie du ministre de la Communication et de la Poste, ce mardi, sur RFI au micro de Carine Frenk, se veut, plus ou moins claire sur la question. Quoique le suspense soit toujours entretenu, la possible candidature de l’actuel locataire de la Marina n’est pas à exclure en 2021 pour un nouveau round.
« Je dis qu’il est en droit d’être candidat et qu’en 2026, il ne pourra plus l’être, c’est la certitude », a précisé lors de son entretien, Alain Orounla, abordant la question.